Le Hall de l’Indépendance : là où tout a commencé

La guerre d'indépendance a évidemment toute sa place dans l'historiographie de Tel-Aviv. De nombreux noms de rue et autres plaques commémoratives rappellent cette période où les milices sionistes opéraient dans la ville.

Israël face à son destin

Mais ce sont deux événements importants qui vont véritablement marquer l'histoire de la ville : la déclaration d'indépendance et le drame de l'Atlalena.

La journée du 14 mai 1948

Imaginez que vous vous trouviez à Tel-Aviv le 14 mai 1948 à 4h de l'après-midi (quelques heures avant Shabbat).

Vous êtes présent dans la salle du Musée de Tel-Aviv (qui est l'ancienne maison du maire de la ville - Meir Dizengoff).

La salle est noire de monde. Il y a entre 350 et 400 invités. Chacun a reçu son invitation en mains propres par un message spécial seulement un jour avant la cérémonie. Il est bien précisé dans cette invitation que c'est une réunion secrète et qu'une tenue de cérémonie est exigée.

Impossible de déclarer l'Indépendance d'Israël à Jérusalem car dès le lendemain de l'approbation du Plan de la Palestine, le 29 novembre 1947 par la Société des Nations (l'ancêtre de l'ONU), la guerre avait commencé et la ville était assiégée. A Tel-Aviv, la salle publique la plus spacieuse de la ville avait d'abord été pressentie. Pour des raisons de sécurité dont la peur d'être bombardé, c'est le musée de Tel-Aviv, plus discret qui sera choisi.

Pourquoi une réunion secrète? Comme la plupart des chefs du mouvement sionistes devaient être présents à la cérémonie, on craignait que l'aviation égyptienne ne bombarde le bâtiment. Il a donc été décidé de ne pas révéler les détails de la cérémonie.

A 15h00 pourtant, la salle est pleine à craquer et la rue est noire de monde (bonjour la discrétion).

Dans la salle principale, on a installé des chaises (elles proviennent des cafés alentours); des tapis (qui proviennent des magasins qui se trouvent dans la rue) et une estrade. Les murs sont décorés par les œuvres du Musée. Un portrait de Théodore Herzl est épinglé sur un tissu bleu, encadre par deux futurs drapeaux de l’État d'Israël.

A 16h00 précises, David ben Gourion tape trois coups de marteau et déclare la séance ouverte. Le parchemin official n'étant pas prêt, c'est à partir de simples feuilles dactylographiées que Ben Gourion lit le texte puis signe la déclaration d'indépendance.

La déclaration se termine par la phrase suivante : « En conséquence, nous, membres du conseil représentant le peuple juif de Palestine et le mouvement sioniste mondial, nous sommes réunis aujourd'hui en assemblée solennelle: et en vertu du droit naturel et historique du peuple juif, ainsi que de la résolution des Nations Unies, nous proclamons la fondation de l'Etat juif en Palestine qui portera le nom d'Israël". 

Après la signature des autres membres du Conseil provisoire, le Rabbin Fishman-Maimon récite la prière et la salle entonne l'Hatikvah.

La cérémonie aura durée exactement 32 minutes.

Le drame de l'Altalena

Trois organisations paramilitaires préexistaient à la création de l’Etat d’Israël : la principale : Haganah et deux plus petites et plus radicales : l’Irgoun  Zwaï Leoumi et le Lehi. L’histoire de ces trois organisations paramilitaires est d’une importance capitale pour pouvoir comprendre les fondements de la société israélienne et les grands courants qui vont l’irriguer. La preuve en est par les personnalités qui vont émerger sur le devant de la scène politique: Ben Gourion (chef de la Haganah), Menahem Begin (chef de l’Irgoun) et Itzhak Shamir (chef de Lehi) vont devenir Premier ministre respectivement de 1948 à 1963, de 1977 à 1983 et de 1986 à 1992.

Lors de la guerre d’indépendance, les deux petites factions radicales (Irgoun et Lehi) se rangèrent sous le commandement de la Haganah. Le gouvernement provisoire créa l’Armée de Défense Juive (Tsahal) et déclara toute autre organisation militaire illégale. L’Irgoun dénonça l’armistice et affirma son intention de poursuivre la lutte armée jusqu’à la libération totale de Jérusalem. Bien que Menahem Begin le conteste formellement dans ses Mémoires, ce qui se joue à ce moment c'est le monopole de la force légitime entre la Haganah (avec le Palmach comme unité combattante) et l'Irgoun et une possible guerre civile. Et ce combat entre ces deux factions va trouver son apogée dans la tragique histoire de l'Altalena.

L’Irgoun achemina un bateau avec à son bord 800 immigrants (combattants) mais également des armes et munitions. Le gouvernement provisoire exigea que le bateau fût placé » sous sa seule autorité. L’Irgoun refusa et proposa un compromis qui lui laisserait une partie substantielle de la cargaison. Le point précis de l’accostage était la rue Frischman à Tel-Aviv. Ce fut alors que Ben Gourion, pour asseoir définitivement l’autorité du gouvernement provisoire (et le monopole des forcées armées) ordonna au Palmach de prendre le bateau par la force avec pour résultat 15 morts et un bateau coulé au large de Tel-Aviv.

Les points d'intérêts

Visite du Hall de l'Indépendance

La visite du Hall de l'indépendance ne coûte pas très chère. Toutes les informations utiles (heures d'ouverture, prix, etc.) se trouvent  sur le site officiel

Attention, le musée est actuellement fermé pour rénovation jusqu'en 2024.

Le quizz sur l'indépendance

La plus célèbre des photos

Voici la photo la plus célèbre de la déclaration d'Indépendance.

Les hommes assis derrière la table de la cérémonie sont tous habillés de la même manière sauf 3. Quelle est la différence?

La réponse

David Ben Gourion

Quelle était la fonction de David Ben Gourion au moment de la déclaration d'indépendance?

1° Premier Ministre de l'Etat d'Israël

2° Chef du mouvement sioniste

3° Président de la Knesset (le Parlement)

4° Aucune des trois réponses. Il s'agit d'un simple quidam qui a été tiré au sort pour lire la déclaration d'indépendance (application du principe de l'égalité stricte entre les individus prônée par les socialistes de l'époque).

La réponse

Une femme mise à l'honneur

Sur les 37 personnes qui ont signé la Déclaration d'Indépendance de L’État d'Israël, il n'y avait que 2 femmes.

L'une d'elle est devenue mondialement célèbre et a notamment été Ministre des Affaires Étrangères puis Première Ministre ? Qui est cette femme?

La réponse

La question à 1 Shekel

La question à un shekel

Qui va gagner la prochaine Coupe du Monde de football ?

1° Le Brésil

2° La Belgique

3° L'Italie

La réponse

Mais qui est le type sur la photo?

Qui est ce personnage célèbre?

1° Théodore Herzl

2° Benjamin Netanyaou

3° Jean Van Chikensoup

La réponse

L'invitation

Le document sur la droite est l'invitation officielle pour la cérémonie

Pourquoi la cérémonie n'a-t-elle pas eu lieu à Jérusalem?

La réponse

Les 3 moments importants

Les 3 moments importants de la cérémonie

Il y a eu 3 moments importants lors de la cérémonie.

Lesquels?

La réponse

La statue

Il y a une statue devant le Hall de l'Indépendance d'un homme avec un chapeau sur un cheval.

Qui est cette personne?

La réponse

HaTachana : une gare transformée en destination branchée

L’ancienne gare ferroviaire qui était située dans le quartier Manshiya (aujourd’hui disparu) présente un intérêt vaguement historique car c’est l’ancienne gare du chemin de fer qui reliait autrefois Jaffa à Jérusalem. Son destin fût néanmoins assez bref puisque la ligne a été inaugurée en 1892 pour être fermée en 1948 (environ 60 ans).

L'histoire de la gare

Une balade dans ce complexe totalement rénové il y a quelques années et devenu tendance (on y trouve un marché bio le vendredi et le samedi) permet de retracer sa courte histoire.

Inauguration de la ligne ferroviaire en 1892

La ligne reliant la ville de Jaffa (port depuis l’Antiquité) à Jérusalem (ville sainte) a été inaugurée en 1892. Cette inauguration en grande pompe a même fait l'objet d'une manchette dans le New York Times. Elle était exploitée par une compagnie française : la Société du Chemin de Fer Ottoman de Jaffa à Jérusalem et Prolongements qui avait acquis la concession pour un montant de 1.000.000 de francs français auprès d'un entrepreneur juif (Yosef Navon) qui l’avait lui-même achetée 5.000 livres ottoman au gouvernement de l’époque.

Le temps de trajet pouvait durer environ 6 heures. Il y avait des wagons de première et seconde classe. Théodore Herzl prendra notamment ce train en 1898 pour rencontrer l’empereur Guillaume II à Jérusalem.

Billet de 2ème classe oblitérée, sans date.

Mais alors que la ligne peine à être rentable pour son exploitant, en 1914, c'est la douche froide pour ce dernier. Au début de la Première guerre mondiale, les Turcs décident d'arrêter l'exploitation et de confisquer la concession à la compagne française. Une partie des voies ferrées sera même démantelée et réaffectée à la construction de la ligne de chemin de fer vers Beer Sheva.

La fin de la guerre marque la disparition de l'empire ottoman et le début du mandat britannique sur la Palestine. Le train peut repartir et la ligne sera désormais exploitée par la société des chemins de fer de Palestine (Palestine Railways) qui indemnisera la compagnie française à hauteur de 565.000 livres sterling (beaucoup moins que les 1.500.000 francs français qu'elle escomptait).

Abandon définitif de la ligne en 1948

Le sabotage par les organisations clandestines sionistes entraîne l’arrêt de la ligne en 1946. Après l’indépendance de l'Etat d'Israël, la gare est définitivement fermée par les autorités israéliennes et la zone devient une zone militaire.

Ce n’est qu’au début des années 2000 que d’importants travaux de réhabilitation du site seront entrepris afin de mettre en valeur le site. L'ancienne gare et le bâtiment de l'usine adjacente ont été restaurés et transformés en magasins et restaurants tandis que la zone environnante et les « quais » sont devenus une place ouverte. Pour rappeler aux visiteurs le passé de la gare, un ancien wagon de chemin de fer se dresse à l'entrée du complexe.

Les points d'intérêts

Il est recommandé de visiter HaTachana tous les jeudis soirs pour l'événement "Unique" (Single), de 19h à minuit où les designers et les artistes locaux se réunissent pour un marché en plein air, accompagné d'un DJ en direct. Cet événement est suivi le lendemain par le marché Orbanic (bio urbain), ouvert le vendredi et le samedi.

3 jours à Tel-Aviv: visite guidée par un local

Partez à la découverte des bâtiments les plus emblématiques de la ville : les derniers vestiges du premier quartier de la ville, le quartier chic de Neve Tzedek, le quartier populaire Florentine, la place Dizengoff et sa fontaine iconique (transformée en mausolée depuis le 7 octobre 2023), le Boulevard Rothschild (nommé en l'honneur de Baron Edmond de Rothschild), la "place des otages", etc. n'auront plus aucun secret pour vous après cette journée.

À chaque coin de rue, une aventure vous attend ! Laissez-nous vous conter des récits pittoresques, des anecdotes croustillantes ou des événements historiques marquants, tous intimement liés à l'endroit où vous vous trouvez. Notre mission ? Vous faire découvrir la ville sous un jour nouveau, tout en étoffant votre savoir sur ses secrets et ceux du pays. Préparez-vous à une exploration urbaine où chaque pavé a une histoire à chuchoter à votre oreille curieuse.

Nos différents parcours à l'intérieur de la ville vous permettront également de découvrir une architecture européenne étonnante en plein Moyen-Orient que vous pourrez ensuite comparer avec l'architecture présente dans d'autres villes (Horta à Bruxelles, Haussmannien à Paris ou Saigon, Néogothique à Londres, etc.) lors de vos prochains citytrips. Mais Tel-Aviv ne se limite heureusement pas à la seule architecture Bauhaus. Son style est éclectique. Nous passerons notamment devant le très célèbre et incroyable bâtiment "crazy house" (au n° 181 de la rue Hayrakon), véritable œuvre d'art, qui a suscité un véritable scandale lors de son inauguration en 1985.

L'occasion pour vous de manier l'objectif et de réaliser des photos dignes d'un magazine d'art.

Allez, c'est parti !

Jour n° 1

Matinée - la visite des quartiers Ahuzat Baït et Neve Tzedek

Il faut commencer par le commencement. C'est donc par les plus anciens quartiers de la ville que nous allons débuter la découverte de la ville.

Le quartier Ahuzat Baït

Rendez-vous au n° 1 de la rue Rothschild.

C’est le point de départ de la journée.

Nous sommes précisément au cœur de ce qui reste du premier quartier historique Ahuzat Baït.

Si vous tentez de trouver ce fameux quartier sur un plan de Tel-Aviv, vous risquez de chercher longtemps, car il a disparu de la carte ! Jadis, ce projet ambitieux marquait les premiers pas hors des limites de Jaffa. Aujourd'hui, il est célébré comme le berceau de Tel-Aviv, reflétant le mouvement sioniste et servant de symbole à cette épopée.

Lors de cette balade, vous passerez devant ce qui reste du premier cinéma Eden (ouvert en 1914 et laissé à l’abandon depuis 1975 !), du tout premier kioske de la ville (point de rencontre des premiers habitants), de la fontaine de l’artiste Nahum Gutman, du monument des fondateurs de Tel-Aviv (à la place de l’ancien château d’eau), du premier centre commercial avec un ascenseur (passage Pensak), de l’ancienne ambassade de l’URSS (restée célèbre car en partie dynamitée lors d’un attentat dans les années 50), de la synagogue sépharade Ohel Moed et de son dôme impressionnant, de la Shalom Tower (la première tour du pays qui est en réalité l’endroit où se dressait le premier lycée hébraïque d'Israël), du hall de l’indépendance (l’ancienne maison du maire Meir Dizengoff où fût proclamée la naissance de l’Etat d’Israël).

Vous terminerez la balade sur la place Albert 1er (en l’honneur du Roi des Belges) où se dresse le fameux bâtiment la Pagode. La preuve que la ville, contrairement à sa légende véhiculée sur internet, ne se limite pas à son architecture Bauhaus.

Découvrez ici l’histoire du quartier Ahuzat Baït et le parcours pédestre complet.

Visitez le Hall de l'Indépendance et jouez à notre super quiz

Le 14 mai 1948 est une date importante pour les Israéliens puisqu'elle marque l'Indépendance de l’État d'Israël. Pour découvrir ce moment historique, jouez au super quiz après une petite visite au Musée de l'Indépendance.

Où prendre son petit-déjeuner?

Il y a une minuscule boulangerie avec quelques tables connue des seuls locaux mais qu'il faut essayer absolument : Alexander Bread & Bakery.

Les croissants et les patisseries sont faites sur place. Le café y est excellent. On ne peut pas mieux pour commencer la journée.

Adresse: Lilienblum St 18

Où prendre un bon café?

L'endroit le plus agréable pour prendre un bon café est sans doute dans le Passage Pensak (le premier centre commercial). Le building est d'époque. Il y a là un patio formidable avec vue sur le premier ascenseur de la ville. Une oeuvre d'art.

Adresse : Herzl Street 16

Le quartier Neve Tzedek

Dirigez-vous maintenant vers l'hôtel David Continental. C'est d'ici que vous allez entrer de plain pied dans Neve Tzedek, le quartier le plus chic et le plus cher de la ville. Il dénote des environs par son calme et ses demeures de style colonial richement rénovées.

La balade vous permettra d'hûmer son atmosphère paisible et les principaux points d'intérêt du quartier : le Centre de danse Batsheva, le musée Gutman, l'ancienne gare ferroviaire et l'ancienne gare routière.

Découvrez ici l'histoire de ce quartier et le parcours pédestre intégral.

Après-midi - Museum of Art de Tel-Aviv

Visiter un musée d'art pendant les vacances, qui plus est avec des enfants, est-ce vraiment une bonne d'idée?

Ce n'est pas la peine d'entrer dans un musée pour y passer des heures à regarder tous les tableaux et à visiter toutes les salles. Là d'accord avec la plupart d'entre vous, l'endroit peut vite devenir un enfer pour les petits comme pour les grands, surtout si vous n'y connaissez rien en art pictural.

Alors comment aborder un musée sans s'ennuyer? La solution est simple: la visite doit être courte et instructive. C'est ce que nous vous proposons en vous faisant découvrir 4 peintres célèbres - Picasso, Chagall, Van Gogh et Rubin 

Le reste du Musée ce sera pour une prochaine fois.

Jour n° 2

Le quartier Florentine

Le quartier de Florentin est un vieux quartier de Tel-Aviv construit à la fin des années 20 dans une zone bordant Neve Tzedek et Ahuzat Baït et proche de la ligne ferroviaire reliant Jaffa à Jérusalem. La visite du quartier présente un intérêt historique certain puisqu’il permet de remonter le temps et visualiser à quoi ressemblait Tel-Aviv dans les années 60.

Nous vous proposons une balade qui passe parmi les principaux lieux d'intérêt du quartier: le musée Lehi, les galeries d’art, le rue animée Nahalt Binjamin et bien entendu le marché Levinsky.

Découvrez ici l'histoire de ce quartier et le parcours pédestre intégral.

Le quartier yéménite (Kerem Hateimanim)

Dirigez-vous maintenant vers le quartier yéménite. Parcourez les ruelles étroites bordées de citronniers et d’orangers. Le quartier yéménite est une véritable bulle dans la Bulle. Un havre de paix en plein milieu de Tel-Aviv.

Asseyez-vous à une table de café. Nous allons vous narrer l'opération "tapis volant" organisée dans les années 50 pour exfiltrer tous les juifs du Yémen et les amener en Israël. Mais aussi vous relater une histoire scabreuse d'enfants volés qui traumatise la communauté yéménite encore aujourd'hui.

Découvrez ici l'histoire de ce quartier.

Les pépites du Shouk HaCarmel

A côté du quartier yéménite se trouve le fameux shouk HaCarmel.

Le Souk Ha-carmel est malheureusement devenu au fil du temps un endroit très touristique et présente donc aujourd'hui un intérêt marginal pour ceux et celles d'entre vous qui aiment des vacances "hors des sentiers battus".

Il reste cependant encore quelques boutiques, échoppes et gargotes - dont certaines existaient avant l'Indépendance - qui sont des véritables institutions et que vous ne pouvez manquer sans aucun prétexte.

Découvrez nos pépites ici.

La place Bialik

Sortez du Shouk et dirigiez-vous vers la rue Bialik. C’est sans conteste l’une des rues les plus belles de Tel-Aviv. La maison du peintre Reuven Rubin a été rénovée et transformée en musée.

A la fin de la rue se trouve une place agréable avec la maison du poète Bialik et l’ancienne municipalité transformée en musée de l’histoire de Tel-Aviv.

La Place Dizengoff

Remontez maintenant vers la place Dizengoff.

C’est le cœur du centre-ville. Cette place a fait l’objet d’incessantes rénovations depuis sa création. Elle est devenue un mausolée à la mémoire des victimes du 7 octobre 2023.

La Place Rabin

Passez maintenant sur la place Rabin - Kikar Rabin.

Devant l’esplanade se dresse la municipalité de Tel-Aviv. Sur la droite il y a le fameux escalier où Itzak Rabin a vécu ses derniers instants. Il y a une plaque commémorative à l'endroit exact où il a été assassiné en 1995 par un extrémiste juif.

Vers le front de mer - Place Atarim

Terminez votre journée à la mer.

De la place Rabin, prenez la rue Ben Gourion et c’est tout droit.

En chemin, vous allez trouver deux spots intéressants :

  • Un kioske à jus de fruits : c’est le plus célèbre de la ville.
  • La maison Ben Gourion qui peut se visiter.

Soirée - Barbecue sur la Tayelet

Finissez la journée en allant vous balader sur la Tayelet.

A la tombée de la nuit, sur le tronçon situé entre le Dolphinarium et Jaffa, le charme de la Tayelet - tant vantée par tous les guides de voyages - prend véritablement tout son sens. A cet endroit précis, très peu de touristes, quelques pêcheurs à la ligne, un petit vent frais qui rafraichit, une nuit étoilée.Que demander de plus?

Le top pour profiter du moment? Un barbecue sur l'herbe face à la mer. Achetez le nécessaire (petit barbecue jetable, sandwiches, viandes, salades, etc.) au Souk Ha-carmel l'après-midi et passez une soirée merveilleuse dans un des endroits les plus beaux de Tel-Aviv.

La vie est belle quand elle est simple.

Jour n° 3

Toute la journée - Balade dans le vieux Jaffa

Après un copieux petit-déjeuner composé de pitas, tomates, concombres et hoummous, c'est parti pour une petite balade à la découverte du vieux Jaffa.

Soirée - Football

Allez voir un match de football du Maccabi Tel-Aviv ou de son grand rival Hapoel Tel-Aviv. Le premier nommé a été fondé en 1906 et est le club le plus titré du pays. Le second, le club des "ouvriers" est son éternel rival depuis 1926.

Même si le foot n'est pas votre tasse de thé, le moment vaut la peine d'être vécu pour l'ambiance dans les gradins. Bienvenue au Moyen-Orient !

A ne pas manquer – En vrac

Admirer les plus belles vues de Londres

Les alternatives (gratuites ou bon marché) au London Eye (file interminable et prix exorbitant) sont nombreuses:

  • The Roof Garden

Un jardin sur les toits de plus de 6.000 m2 en plein cœur de Londres. Une vue panoramique époustouflante. Des concerts de Jazz y sont régulièrement organisés.

  • Le cimetière de Highate

C'est véritablement une visite insolite. Le cimetière domine la ville de Londres sur la colline de Highgate. Une végétation luxuriante a pris le dessus (comme au cimetière juif de Prague) recouvrant de lierre les pierres tombales. Outre la vue splendide de Londres, on peut également y retrouver la tombe de Karl Marx [il y a d'ailleurs deux tombes, une ancienne et une plus récente].

  • Les collines de Londres ("Hills")

Se balader sur les différentes collines [Greenwich Park, Primrose Hill - près de Cambden town - , Hampstead Heath, etc.] qui surplombent Londres et admirer les différents points de vue. En voilà une idée originale et pas chère.

  • TATE Modern

Si vous visitez ce superbe musée, allez au dernier étage pour prendre un verre à la cafétéria. La vue y est splendide.

  • The Monument of the Great Fire of London

Grimper en haut (£ 4) pour admirer l'une des plus belles vues de Londres.


 

Le carnaval de Notthing Hill

Le carnaval de Notting Hill est l'un des événements annuels les plus attendus à Londres et attirent des centaines de milliers de visiteurs. On se croirait vraiment à Rio de Janeiro [le soleil en moins].


 

La synagogue Sandy Row et la synagogue Bevis Marks

Plutôt que d'aller visiter la cathédrale St-Paul comme tout le monde, pourquoi ne pas découvrir plutôt la très belle synagogue Sandy Row (la plus vieille synagogue ashkénaze de Londres et la seule encore en activité dans l'ancien quartier juif de Withechapel]. Le bâtiment était à l'origine une église de Huguenot (protestants), puis une chapelle avant que des juifs ashkénazes d'origine néerlandaise achètent le bâtiment pour en faire une synagogue en 1856.

Pour ne pas faire de jaloux, vous pouvez également visiter la synagogue  sépharade de Bevis Marks en plein cœur de la City qui date de 1702. Tout a été conservé dans son état d'origine depuis maintenant 3 siècles. On peut même y trouver un siège avec le nom de Moses Montefiore.


 

Le tounoi de tennis de Wimbeldon

Si vous êtes à Londres début juillet ne manquez surtout pas une expérience au tournoi de  Wimbeldon. Si c'est complet, essayez alors celui du Queen's,


 

 

Le HMS Belfast

Il s'agit d'un véritable navire de guerre ayant notamment été utilisé lors du débarquement de Normandie le 6 juin 1944 [il a envoyé plus de 5.000 bombes en 33 jours de combat - les vibrations liées aux tirs de canons furent telles que les toilettes du navire craquèrent]. Il s'y trouve notamment un bloc opératoire complet utilisé pour soigner 1.300 soldats blessés lors du débarquement.

La visite du navire est assez atypique et très impressionnante [notamment la salle des machines] mais un peu chère à notre goût.

Infos pratiques et utiles pour y organiser sa visite


 

Assister à un match de football

Si vous êtes un amateur de football, Londres, c'est le centre de monde. Il y a cinq clubs londoniens en 1ère League : Chelsea, Arsenal, Tottenham Hotspur, West Ham United [qui joue maintenant dans le nouveau stade olympique] et Fulham.

Si vous n'êtes pas passionné par le football, allez y quand même juste pour humer l'ambiance et chanter avec les supporters. Chouette expérience [mais faut quand même sortir son portefeuille car ce n'est pas donné].


 

Tel-Aviv – Les mauvais plans

Les plages de Tel-Aviv

Tel-Aviv est d'abord et avant tout connue pour ses plages. Tous les guides de voyages en font l'éloge et donc un lieu de passage indispensable au cours de votre city trip.

Elles ne sont pourtant pas idylliques loin de là. Les plages du centre sont noires de monde en été (un peu comme sur la côte d'azur), les touristes sont alignés sur des transats, serrés comme des sardines et pressés comme des citrons (commandez un coca vous verrez le prix).

En plus la mer est sale (celui qui veut se baigner sur les plages "Gordon" ou "Hilton" devra le faire au milieu de sacs en plastiques et autres détritus déversés dans la mer et qui, par vents et marées, arrivent sur ces plages). Non, vraiment, pour ceux et celles qui voyagent un peu, les plages de Tel-Aviv ne sont pas les plus merveilleuses. En aucun cas pour y être répertoriées dans le top 10 des choses incontournables à faire à Tel-Aviv.

La seule plage qui mérite le détour se situe au nord de Tel-Aviv (Hof Hatsuk). L'entrée est payante. Mais là, on y est bien: il y a plus d'israéliens et moins de touristes, plus d'espace, de confortables transats. La mer y est un peu plus agitée donc idéal pour le surf.

Le nouveau port de Tel-Aviv (Namal)

Tel-Aviv a été historiquement influencée par la culture européenne (par ex. le style architectural Bauhaus) et moyen-orientale. C'est ce qui en fait son charme.

C'est pourquoi nous n'aimons pas le nouveau port de Tel-Aviv. Ce lieu soi-disant incontournable dénature la ville. Royaume de la consommation, tout y est faux et sans charme. A éviter à tout prix.