Le cimetière de Trumpeldor

Le cimetière a été fondé en 1902 sur une parcelle de terrain inoccupée à Jaffa , six ans avant la fondation d'Ahuzat Bayit , le premier quartier de Tel-Aviv. Lorsque le cimetière a ouvert ses portes, son emplacement était éloigné des zones peuplées, mais il est aujourd'hui situé au coeur de la ville.

Ce cimetière est considéré comme un panthéon national. Hommes d'État, intellectuels, figures de proue de la culture et fondateurs de la ville reposent dans ce lieu paisible et impressionnant, notamment :

  • Le peintre Reuven Rubin
  • L’artiste Nahum Gutman
  • Le poête Haïm Nahman Bialik
  • Le premier maire de Tel Aviv Meïr Dizengoff
  • Le deuxième Premier ministre d’Israël Moshe Sharett
  • Le chanteur Arik Einstein

Bien que le cimetière porte le nom de Joseph Trumpeldor, il n’y est pas enterré.  Alors, pourquoi ce cimetière s’appelle-t-il Trumpeldor, alors que le principal intéressé n’y a même pas sa dernière demeure ? Eh bien, parfois, la vérité est beaucoup plus simple que ce qu’on imagine : c’est juste parce que la rue s’appelle comme ça ! Pas de mystère, pas d’énigme cachée – juste une histoire d’adresse.

Et d’ailleurs, si vous cherchez Joseph Trumpeldor, il faudra prendre un billet pour Kfar Giladi, tout là-haut dans le nord du pays, près de Tel Haï, là où il est tombé en 1920 lors d’un affrontement devenu légendaire.

Mais qui est Joseph Trumpeldor?

  • A) Le cousin germain juif de Donald Trump
  • B) Le cousin germain juif d'Albus Dumbledore.
  • C) Un scientifique renommé en physique nucléaire qui a découvert la Bombe.
  • D) Un héros national

La réponse

En pratique

📍 Adresse

Trumpeldor Street, Tel Aviv, Israël

https://www.kadisha.org/kadisha-tel-aviv/trompeldor-cemetery/

🕰️ Horaires d'ouverture

  • Dimanche à jeudi : de 6h30 à 19h00
  • Vendredi : de 6h30 à 14h00
  • Samedi : fermé

🚍 Accès

  • Transports en commun : lignes de bus 66, 90 et 166
  • Situé en plein centre-ville, à proximité de nombreux autres sites historiques.

Où se situe le cimetière de Trumpeldor

Le procès de Trumpeldor

Les biens culturels historiques peuvent-ils être vendus ?

Un débat existe au sein de nos sociétés concernant la possibilité pour un bien culturel historique d'être considéré comme une marchandise ordinaire et d'être détenu par un propriétaire privé. Un exemple notable est la vente fréquente de squelettes de dinosaures par des musées lors de ventes aux enchères.

Ce débat a lieu également en Israël. Une affaire a défrayé la chronique  judiciaire il y a quelques années (2022) au sujet d’une lettre écrite par Joseph Trumpeldor, combattant mort en héros et inscrit dans la mémoire collective israélienne. Dans cette missive assez courte, la seule connue écrite par Trumpeldor en hébreu, le commandant s’adresse au père d’un soldat mort au combat pour le consoler : « Je comprends la grande douleur qui vous habite, mais sachez que votre fils est tombé en héros pour le peuple juif et pour la terre d’Israël ».

Bref, la première version de l’idée selon laquelle « il est bon de mourir pour son pays… ».

Vente aux enchères

Ce document exceptionnel fût acheté par un collectionneur privé pour 600 USD et  ensuite mis en vente dans une maison aux enchères pour 100.000 USD.

L’Institut Jabotinsky tenta d’interdire la vente, affirmant que le document, probablement volé de ses archives, avait une grande valeur culturelle et historique tant par son contenu que par l’identité de son auteur et était donc incessible.

Le tribunal rejeta ces arguments. Il réprimanda tout d’abord l’Institut en lui reprochant d’avoir été négligent et fait peu cas de cette lettre dans le passé. C’est grâce au collectionneur privé et non au musée que ce document est devenu une pièce historique.  Le tribunal donna ainsi tort à l’Institut et considéra que la lettre bien qu’ayant une grande importance historique, pouvait néanmoins passer dans des mains privées, à la condition qu’elle soit préservée et accessible aux générations futures.

Pour aller plus loin sur cette affaire:

Israeli Court Rules Trumpeldor Letter Can Stay in Private Hands, Haaretz, 2022

 

Trumpeldor, le combattant manchot

Le nom de Joseph Trumpeldor ne vous dit rien ?

C’est pourtant un personnage central dans la mythologie israélienne. Un combattant entré dans l’histoire de l’Etat d’Israël pour  son héroïsme et sa bravoure.

Il perd un bras dans une bataille

Trumpeldor, né en Russie, a rejoint tôt l'armée russe et participé à la guerre russo-japonaise (1904-1905), où il a perdu un bras et a été capturé par les Japonais. En 1911, il fait son Aliya, fonde la légion juive avec Zeev Jabotinsky, et combat comme commandant d'une brigade juive aux côtés de l'armée britannique pendant la Première Guerre mondiale.

La bataille de Tel Haï

En 1920, Joseph Trumpeldor et une petite unité de la légion juive défendent bravement une colonie juive du Nord de Tel Haï contre des attaques arabes. Au cours de la bataille, les huit combattants perdent la vie.

Avant de mourir, Trumpeldor aurait alors déclaré : « Qu’il est bon de mourir pour mon pays ».

Trumpeldor ou le mythe national du sacrifice

Le personnage devient une icône et la bataille entre dans le récit sioniste.

La référence à Joseph Trumpeldor est partout en Israël : Beitar – acronyme de « Brit Yossef Trumpeldor » (« L’alliance de Joseph Trumpeldor ») – est devenu le nom du mouvement de jeunesse sioniste révisionniste, et une litanie de noms de lieux et de clubs de football et de basket-ball. De nombreuses rues en Israël portent également le nom de Trumpeldor, tout comme un célèbre cimetière de Tel-Aviv. Et la ville de Kiryat Shmona (la « Communauté des Huit »), dans le nord d'Israël, porte le chiffre huit en référence aux huit combattants tués lors la bataille de Tal Haï, dont Trumpeldor.

Le choix de se battre et de mourir plutôt que de se rendre va devenir le mantra de l’héroïsme sioniste dans le Yishouv (le pré-état) et le fondement d'une doctrine militaire et politique israélienne de bravoure – celle de conserver son territoire à tout prix.

Le Jour du souvenir - Yom Hazikaron

C’est ce mythe national du sacrifice qui continue d’être véhiculé chaque année en Israël lors de la  « Journée du Souvenir » (Yom Hazikaron) honorant les soldats tombés pour la patrie (25.460 entre 1860 et 2025) et les victimes du terrorisme (5.229 entre 1851 et 2025) ou plus récemment pour relater la bravoure des soldates de la base militaire de Nahal Oz tuées lors des attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023.

Lors de la cérémonie de 2025, le chef d’état-major a rendu un vibrant hommage aux soldats tombés pour le pays : « Ces héros nous ont légué un esprit de bravoure et de responsabilité. Nous nous engageons à marcher dans leurs pas », a-t-il déclaré. Le commissaire Levy a salué le courage des forces de sécurité face à l’ennemi. Un haut fonctionnaire du ministère de la Défense, a insisté sur la nécessité de faire vivre l’héritage des héros au quotidien : « Ces noms ne sont pas seulement ceux de martyrs, mais de bâtisseurs d’Israël. Nous devons vivre avec honneur et unité, en leur mémoire. » D’ici l’ouverture officielle du Jour du Souvenir, chaque tombe recevra un drapeau, une fleur et une bougie, perpétuant un hommage vibrant à la mémoire des héros d’Israël ».

Bref du Trumpeldor dans le texte.

Pour aller plus loin sur Joseph Trumpeldor:

Le procès de Trumpeldor

Word of the Day Tov Lamut Be'ad Artzeinu, Haaretz, 2013

 

Florentine : le quartier branché de Tel Aviv

Quartier Florentine

Le quartier de Florentin est un vieux quartier de Tel-Aviv construit à la fin des années 20 dans une zone bordant Neve Tzedek et Ahuzat Baït et proche de la ligne ferroviaire reliant Jaffa à Jérusalem. Il existe des versions contradictoires sur l’origine du nom du quartier. Certains sources à l’attribuent à Solomon Florentin, un entrepreneur à la tête du groupe de Juifs de Salonique ayant acquis le terrain (via la Salonique Palestine Investment Company) tandis que d’autres l’attribuent plutôt à David Florentin.

Découvrir Florentine à pied

Quelques galeries d'art sont implantées dans le quartier. C'est probablement la raison pour laquelle Florentin est régulièrement comparée à Soho.

Nous vous proposons une balade qui passe parmi les principaux lieux d'intérêt du quartier: le Lehi Museum (Avraham Stern Street 8), les galeries d'art Michaelson Applied Art Gallery et Under1000, Contemporary Art Space et enfin Azul Gallery. Le parcours se termine au marché Levinsky.

Un quartier qui rappelle le Tel-Aviv des années 60

Le quartier de Florentin est un peu le parent pauvre de Tel-Aviv en comparaison des quartiers environnants et notamment Neve Tzedek qui a bénéficié d’une importante réhabilitation et est devenue en quelques années un des endroits les plus chers et les plus courus de Tel-Aviv. La réhabilitation du quartier Florentin s’avère beaucoup plus laborieuse que prévu et nombres de bâtiments délabrés attendent encore d’être rénovés.

La visite du quartier présente pourtant un intérêt historique certain puisqu’il permet de remonter le temps et visualiser à quoi ressemblait Tel-Aviv dans les années 60. L’endroit central est la rue Levinsky (où se trouve le marché éponyme). Tout autour se dresse une zone industrielle et commerciale faite d’ateliers de fabrication (certaines rues ont des spécialités comme les meubles dans la rue Herzl, les luminaires dans la rue Wolfson, des articles ménagers dans la rue Matalon, des bijoux de fantaisie dans la rue Kfar Giladi, etc.), des magasins désuets, et, gentrification oblige, de nombreux nouveaux spots plus trendy : bars, restaurants et galeries d’art. La rue Vital est animée en soirée.

Le quartier Florentin est présenté dans tous les guides touristiques comme l'endroit à la mode à ne pas rater. Cette situation fait le miel des guides qui en profitent pour proposer des parcours « street art » dans le quartier (principalement les rues Abranael, Shelma, Elifelet et Schoken). Ce qui n'est manifestement pas du goût du journal Haaretz et de son article assassin sur ces fameux touristes américains qui dénaturent l'esprit originaire (plutôt ouvrier) du quartier

Comment repérer un telavivien?

On raconte souvent que Tel-Aviv est une ville dynamique et pleine d'énergie, bref une ville qui ne dort jamais. Mais ceux qui écrivent cela n'ont probablement jamais mis les pieds dans cette ville. Tel-Aviv est en réalité une ville de trentenaires, célibataires ou avec de jeunes enfants, assez cool.

Les telaviviens se retrouvent quotidiennement sur les terrasses pour discuter et manger. Bref, ils prennent le temps de vivre. A tel point que certains se demandent parfois si les gens travaillent vraiment ici !

En somme, Tel-Aviv est une ville qui vit dans sa bulle, dans une région, le Moyen-Orient, pourtant réputée difficile et violente.

Musée Lehi

Le musée Lehi se trouve dans la maison d’Avraham Stern.

Il fait référence au chef du groupe Lehi, une organisation paramilitaire radicale controversée ayant gagné ses lettres de noblesse au cours du mandat britannique. L’histoire de ce groupe paramilitaire est important car elle permet de comprendre que le mouvement sioniste est protéiforme et que cela a irrigué la société israélienne jusqu’à ce jour. Ainsi, le successeur d'Avraham Stern, finalement abattu par l'armée britannique, est un certain Itzhak Shamir qui devient Premier Ministre d'Israël entre 1986 et 1992.

Adresse Avraham Stern 8

Le marché Levinsky

Ce marché est connu et reconnu comme un marché aux épices. C'est surtout l'épicentre de ce qui reste du quartier grec d'origine: quelques échoppes fondées entre 1920 et 1960 qui proposent des spécialités sépharades.

Adresse rue Levinsky

Lisez notre article sur le maché Levinsky

Ecoutez du Jazz dans le club mythique Beith Haamudim

Beit Haamudim, fondé en 2011, est un club de jazz renommé à Tel-Aviv. Situé dans un bâtiment historique, il offre une atmosphère intime avec un bar et quelques tables. Classé parmi les meilleurs clubs de jazz au monde, il accueille des musiciens locaux et internationaux pour des concerts et des jam sessions presque tous les soirs. Le club propose également des boissons et des plats légers.

Adresse : Rambam Str. 14.

Le saviez-vous? Le mini-scandale du T-shirt Trumpeldor

Joseph Trumpeldor, un héros israélien mort au combat en 1920, avait perdu un bras sur le champ de bataille. Il était facilement reconnaissable par cette caractéristique. Un scandale a éclaté il y a quelques années de cela quand une chaîne de vêtements a sorti un débardeur « Trumpeldor » sans bretelle à l'épaule gauche. La marque s'est excusée et a retiré le vêtement.

Les bons restos du coin

Le guide n'a pas vocation à vous raconter ni à photographier ce que l'auteur a mangé. Alors allons droit au but: la liste des bons plans du marché Levinsky a été publiée dans le journal Haartez

Les 7 places (Kikar) majeures de Tel-Aviv

Tel-Aviv a été imaginée puis conçue autour de différentes places qui structurent et quadrillent toute la ville. Il y a un débat pour déterminer le point central, la place de reférence. Pendant longtemps, Kikar Dizengof et sa fontaine iconique a eu cet honneur. Mais cela, c'était avant le 7 octobre 2023. Depuis, c'est la place des otages (Kikar Hatufim) qui est devenue l'épicentre de Tel-Aviv.

Kikar Habima

A la fin de l'avenue Rothschild se dresse la célèbre place Habima entourée de monuments culturels majeurs tels que le Théâtre Habima (Théâtre National), le Palais de la Culture, et le Pavillon d'Art Contemporain Helena Rubinstein. En 2011, la place a été le centre des manifestations pour le logement en Israël, et en 2019, elle a accueilli la cérémonie d'ouverture du concours Eurovision. Elle est, depuis 2022, le point de départ des manifestations contre le gouvernement d'extrême-droite de Netanyahu qui se terminent place de la démocratie, à l'intersection de la rue Kaplan.

Kikar Bialik

La rue Bialik et sa place éponyme. Sans conteste, la rue la plus charmante de Tel-Aviv. Pour ceux qui ont apprécié leur visite au Tel-Aviv Museum of Art et l'œuvre de Reuven Rubin, ils peuvent prolonger leur découverte de ce peintre israélien en visitant sa maison au n° 14 de la Rue Bialik.

Et puisque vous êtes déjà dans le quartier, profitez-en pour découvrir l'œuvre du poète Bialik ainsi que l'ancien hôtel de ville, désormais transformé en musée de l'histoire de Tel-Aviv. Ce musée, conçu avant tout pour les habitants plutôt que pour les touristes, se distingue par son originalité. Le projet vise à permettre aux habitants de s'approprier leur histoire. Ils peuvent même envoyer leurs photos et histoires personnelles pour alimenter une banque de données des quartiers et des habitants.

Revivez l'histoire tragique de l'Altalena

L'Affaire de l'Altalena fut un épisode crucial et tragique de la guerre d'Indépendance d'Israël. En juin 1948, le cargo Altalena, affrété par l'Irgoun, un groupe paramilitaire juif, arriva sur les côtes israéliennes avec un chargement d'armes destiné à renforcer les forces combattantes. Ce navire devint le théâtre d'une confrontation violente entre l'Irgoun et les forces régulières israéliennes, sous les ordres de David Ben Gourion. Les divergences idéologiques et les luttes de pouvoir entre les deux factions culminèrent dans un affrontement armé qui entraîna la mort de plusieurs personnes et marqua profondément l'histoire d'Israël. Cet événement symbolise les tensions internes qui ont accompagné la création de l'État hébreu et a laissé des cicatrices durables dans la société israélienne.

Retrouvez les détails de cet événement tragique dans notre article le drame de l'Altalena

Le cimetière de Trumpeldor

Situé entre Kikar Dizengoff et Kikar Rabin, le cimetière de Trumeldor (le plus vieux de la ville) mérite un petit arrêt car il est magnifique.

Y reposent les fondateurs de la ville, les premiers habitants ainsi que des personnalités culturelles et historiques. À l'ouverture du cimetière en 1902, son emplacement était éloigné des zones peuplées, mais il se trouve aujourd'hui en plein centre-ville de Tel-Aviv.

Le cimetière porte le nom de Joseph Trumpeldor, un militant sioniste mort en héros et célébré en tant que tel.

Kikar Dizengoff

Remontez maintenant vers la place Dizengoff.

C’est le cœur du centre-ville. Cette place a fait l’objet d’incessantes rénovations depuis sa création. Elle est devenue un mausolée à la mémoire des victimes du 7 octobre 2023.

Kikar Democratia

Cette place ne se retrouve dans aucun guide touristique. Elle est pourtant essentielle dans la vie des telaviviens. Le carrefour entre la rue Eliezer Kaplan et Mehahem Begin est en effet devenue l'épicentre des manifestations contre la réfome judiciaire entamée par le gouvernement de Nethanyou en 2022 et visant à faire basculer Israël d'une démocratie libérale vers un régime autocratique. Cette intersection a, depuis, été rebaptisée "place de la démocratie".

En allant vers cette place profitez-en pour faire un petit tour dans le village de Sarona. En face de Sarona se touve le fameux Ministère de la Défense mondialement connu, depuis le 7 octobre 2023 sous le nom de "Kiria". C'est ce bâtiment imposant (un héliport se trouve sur le toît) qui a constamment été visé par les missiles iraniens. Pour les ayatollahs de Téhéran, c'est donc bien la Kiria qui est l'épicentre de Tel-Aviv !

Kikar Hatufim (la "Place des Otages")

C'est bien évidemment devenu un lieu incontournable à Tel-Aviv. Qui veut comprendre l'état d'esprit des Israéliens après le 7 octobre 2023 doit se rendre sur ce lieu chargé d'émotions et de souvenirs. La longue table des absents de shabbat et la reconstitution d'un tunnel donnent des frissons.

Le traumatisme subi par la population est ce que l'on nomme le "syndrome Ron Arad" que nous vous expliquons dans cet article.

Kikar Rabin

Passez maintenant sur la place Rabin - Kikar Rabin.

Devant l’esplanade se dresse la municipalité de Tel-Aviv. Sur la droite il y a le fameux escalier où Itzak Rabin a vécu ses derniers instants. Il y a une plaque commémorative à l'endroit exact où il a été assassiné en 1995 par un extrémiste juif, le tristement célèbre Ygal Amir.

Sur l'esplanade se dresse également un monument imposant dédié à la Shoa.

Kikar Atarim

Terminez votre journée à la mer.

De la place Rabin, prenez la rue Ben Gourion et c’est tout droit.

En chemin, vous allez trouver deux spots intéressants :

  • Un kioske à jus de fruits : c’est le plus célèbre de la ville.
  • La maison Ben Gourion qui peut se visiter.

La maison de David Ben Gourion

La maison familiale de David Ben Gourion a été transformée en un charmant musée situé en plein centre-ville. Autrefois appelée rue KKL, cette rue a été rebaptisée rue Ben Gourion après sa mort. Si vous avez une heure à tuer entre deux séances de bronzage sur les magnifiques plages de Tel-Aviv, n'hésitez pas à y faire un tour, c'est sur votre chemin.

C'est de cette maison que David Ben Gourion est parti le 14 mai 1948 en direction du Musée de Tel-Aviv pour la cérémonie de la déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël.

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