Ahuzat Baït : le quartier disparu

Ahuzat Bait ne vous dit rien?

Ne cherchez pas le nom de ce premier quartier sur une carte actuelle de la ville de Tel-Aviv car il n'existe plus. C’était le premier grand projet en dehors de la ville de Jaffa. Il est considéré comme l’acte fondateur de Tel-Aviv car il fait écho au mouvement sioniste dont il est une métaphore. L’histoire officielle de ce quartier est donc nécessairement remplie des mythes fondateurs de l’Etat hébreu.

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Découvrir Ahuzat Bait à pied

Lors de cette balade, vous passerez devant ce qui reste du premier cinéma Eden (ouvert en 1914 et laissé à l’abandon depuis 1975 !), du tout premier kioske de la ville (point de rencontre des premiers habitants), de la fontaine de l’artiste Nahum Gutman, du monument des fondateurs de Tel-Aviv (à la place de l’ancien château d’eau), du premier centre commercial avec un ascenseur (passage Pensak), de l’ancienne ambassade de l’URSS (restée célèbre car en partie dynamitée lors d’un attentat dans les années 50), de la synagogue sépharade Ohel Moed et de son dôme impressionnant, de la Shalom Tower (la première tour du pays qui est en réalité l’endroit où se dressait le premier lycée hébraïque d'Israël), du hall de l’indépendance (l’ancienne maison du maire Meir Dizengoff où fût proclamée la naissance de l’Etat d’Israël).

Vous terminerez la balade sur la place Albert 1er (en l’honneur du Roi des Belges) où se dresse le fameux bâtiment la Pagode. La preuve que la ville, contrairement à sa légende véhiculée sur internet, ne se limite pas à son architecture Bauhaus.

Eden Cinema

Après le petit-déjeuner et ayant bien en tête l'histoire du quartier, vous  voilà d'attaque pour débuter le parcours de la journée au 2-4 Lilenblum St.

Tel-Aviv a été fondé en 1909 et voit, 5 ans plus tard (1914), l'ouverture de son tout premier cinéma muet. Imaginez une salle de projection où les films étaient en noir et blanc, sans son, mais accompagnés par des musiciens en direct. Malheureusement, ce bâtiment est abandonné depuis 1974. Aujourd'hui, il ne reste plus que la façade historique à admirer.

Mais alors, pourquoi commencer une si belle journée par un bâtiment à l’abandon, me direz-vous? En voilà une très bonne question ! Eh bien, c'est justement en contemplant ce qui reste de ce bâtiment que vous pourrez pleinement saisir la mentalité israélienne : toujours regarder en avant et jamais en arrière. Cette manière d'aborder la vie fait partie des mythes fondateurs de la nation israélienne (création d'un "nouveau" Juif) en ce qu'elle marque une rupture nette entre un Juif israélien, qui regarde son avenir et un Juif de Diaspora, qui, lui, vit dans son passé.

Dans notre article Tel-aviv: son patrimoine en péril !, nous vous racontons comment Israël, pour des raisons idéologiques, a longtemps négligé sa propre histoire.

Finalement, un cinéma, même en ruine, peut raconter beaucoup de choses.

Passage Pensak

Le Passage Pensak, situé au n° 16 Herzl St., est le premier "centre commercial" de Tel-Aviv, construit en 1925. Ce bâtiment abritait des commerces, des bureaux et des ateliers, et a organisé le premier restaurant sur son toit, ainsi que le premier ascenseur de la ville. À l'entrée, un panneau indique la « ma'aliya », menant à une cour intérieure ouverte, rappelant les riads marocains. L'ascenseur historique, avec sa plateforme recouverte de sable local et de coquillages, est un véritable trésor caché. La façade du bâtiment rappelle les grands magasins européens, et le nom "Passage Pensak" provient de son premier propriétaire, un riche homme d'affaires new-yorkais.

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Le lycée hébraïque Herzliya Gymnasium

Marchez dans la rue Herzl jusqu'à son intersection avec la rue Ahad Ha'Am.  C'est à cet endroit que se dressait le premier lycée hébraïque. C'est-à-dire la première école où la langue de l'enseignement était l'hébreu moderne. Le bâtiment a malheureusement été rasé en 1960 pour être remplacé par la Tour Migdal Shalom (à l'époque le plus haut gratte-ciel du Moyen-Orient) qui se trouve devant vous.

N'hésitez pas à entrer dans ce building. On peut y voir dans le hall d’entrée une maquette reconstituant le quartier historique, une exposition de photographies des débuts de la ville et deux impressionnants murs de mosaïque réalisés par des artistes de Tel-Aviv. L'un créé en 1967 par Nahum Gutman, intitulé « Génération des fondateurs » représentant les débuts de Tel Aviv avec quatre couleurs qui symbolisent diverses périodes. L'autre a été créé par David Sharir en 1994 et montre les scènes quotidiennes de la vie citadine.

Prenez ensuite l'ascenseur jusqu'au dernier étage. Une excellente façon de découvrir Tel-Aviv est de prendre de la hauteur et de capturer des photos panoramiques spectaculaires. C'est le bon endroit pour lire notre article sur l'histoire de la ville de Tel-Aviv, de ses origines à nos jours.

La fontaine mosaïque de Nahum Gutman

La fontaine au n° 3 du Bd Rothschild, créée par l'artiste israélien Nahum Gutman en 1976, raconte l'histoire millénaire de Jaffa et la naissance de Tel-Aviv à travers une mosaïque vibrante. Le pilier gauche représente Jonas et la baleine, le pilier central montre Tel-Aviv fondée en 1909, et le pilier droit illustre l'ancien port de Jaffa. Les piliers sont inscrits de versets bibliques. Autour de la fontaine, des images célèbres de l'histoire de Jaffa sont représentées. Initialement installée sur la place Bialik, la fontaine a été déplacée à son emplacement actuel en 2008.

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Mais qui est Baruch Mizrahi?

  • A) Le buteur de l'équipe israélienne de football
  • B) Un agent du mossad
  • C) Le grand rabbin ashkénaze d'Israël
  • D) Le célèbre vendeur de schnitzel de la rue Levinsky.

La réponse

Le premier kiosque

Dirigeons-nous au croisement de la rue Herzl et du Boulervard Rothschild.

A sa création en 1910, Tel-Aviv c'est juste quelques rues et un grand boulevard baptisé "Rothschild" en l'honneur du baron Edmond de Rothschild. C'est autour de ce boulevard que les 66 premières familles juives se sont installées. Bref un petit quartier tranquille. Mais pas pour longtemps. Certains veulent y implanter des commerces tandis que d'autres sont contre cette idée et veulent que le quartier demeure résidentiel.  Finalement, un compromis est trouvé et un petit kiosque voit le jour !

Ce kiosque blanc devant vous, une reconstitution de l'original détruit en 1989, devient rapidement un lieu de rendez-vous incontournable. Une lanterne y est installée, projetant une lumière douce et chaleureuse, attirant les jeunes qui viennent y discuter et se retrouver. Au fil des années, les kiosques vont se multiplier comme des petits champignons. En 1920, on en compte déjà une centaine ! Imaginez les rues animées avec ces petits kiosques colorés, chacun offrant des boissons fraîches, des journaux et des collations.

Bien qu'ils tombent en désuétude par la suite, les kiosques font un retour en force depuis les années 2000, redevenant une partie intégrante du quotidien des habitants de Tel Aviv. Aujourd'hui il n'y a rien de plus chic que de faire la file pour commander un cafè hafukh (la version israélienne du cappucino) dans un kiosque.

Si vous voulez vous sentir comme un local, c'est l'expérience Tel Avivienne par excellence !

Le Hall de l'Indépendance

Un peu plus loin sur le boulevard, au numéro 16, se trouve la maison historique de Meir Dizengof, le premier maire de la ville, construite en 1910. Elle a subit de profondes modifications (ajout d'un étage dans les années 20, extensions, modification de la façade avant, etc. au fur et à mesure des années. Dans son testament, Dizengoff a légué sa maison aux enfants de Tel-Aviv et aux habitants de la ville.

C'est dans cette maison, qui était à l'époque transformée en musée, que David Ben Gourion proclama l'indépendance de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948.

Monument des fondateurs de Tel-Aviv (à l’emplacement de l’ancien château d’eau)

Première photo prise lors de l'inauguration (archive municipalité TLV)

A quelques encablures du hall de l'Indépendance, au milieu du boulevard, se trouve le "monument des fondateurs".

Ce monument et la fontaine a été installé en 1949 en l'honneur du 40e anniversaire de la ville à l'emplacement du premier château d'eau. Dans le monument sont gravés les noms des fondateurs de la ville

Le monument est dédié aux hommes et aux femmes qui ont établi Tel-Aviv dans la première moitié du XIXe siècle (les fameuses 66 familles). Le monument représente le développement de la ville et présente également son logo original, conçu par Nahum Gutman. Le logo comporte une icône unique - un phare, qui selon Gutman symbolisait les aspirations des fondateurs de la ville : que Tel-Aviv serait une "porte d'entrée pour les immigrants et une lumière vers les nations".

Le musée de la Haganah (ancêtre de Tsahal)

Le musée de la Haganah est situé au numéro 23 du Boulevard, dans la maison d'Eliyahu Golomb, le fondateur et commandant de facto de la Haganah. En 1930-1945, le quartier général secret de la Haganah était situé dans sa maison. La chambre d'habitation et le bureau de Golomb au rez-de-chaussée ainsi que l'extérieur de la maison ont été intégralement conservés. Il présente maintenant l'histoire de la Haganah et d'autres forces de défense qui ont été formées à partir du début du XXe siècle et jusqu'à la fondation des Forces de défense israéliennes.

L’ancienne ambassade de l’Union soviétique

L'ancienne ambassade de l'Union soviétique, construite en 1924 par Yehuda Magidovich, est devenue l'ambassade en 1948. Endommagée par une bombe en 1953, elle a été négligée jusqu'à sa rénovation en 1995 par Akirov, qui a construit la tour Elrov derrière.

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Qu'est-ce que l'affaire Lillehammer?

  • A) Un scandale sexuel impliquant Benjamin Netanyahu et sa secrétaire
  • B) Une des plus grosses bévues du Mossad
  • C) Une affaire de dopage d'un skieur israélien lors des JO d'hiver de 1976
  • D) L'oubli des codes nucléaires par David Ben Gourion dans un train

La réponse

Synagogue Ohel Moed

Quittez un instant le boulevard Rothschild pour virer à droite au n° 5 de la rue shadal.

Vous y trouverez la grande synagogue sépharade avec son impressionnant dôme. Elle a été construite dans les années 30 et est de rite sépharade. C’est donc la grande synagogue sépharade. De nombreux mariages y sont célébrés dont celui de l’espion israélien Eli Cohen.

Square Albert 1er

Première photo de la maison pagode (archive municipalité TLV)

Terminez votre parcours en passant par les rues Bezalel Yaffe et la rue Nachamni  pour arriver au square Roi Albert (en l'honneur du roi des belges qui visita Tel-Aviv en tant qu’invité de Dizengoff).

C'est notre petit clin d'oeil aux Belges.

Sur la place se trouve la maison de la pagode qui doit son nom à la forme de son toît et qui est l'un des plus beaux édifices de la ville.

 

Passage Pensak

Bienvenue au Passage Pensak, un bâtiment intéressant à plus d'un titre:

  • C'est le tout premier "centre commercial" de Tel-Aviv, construit en 1925. Mais bon, faut s'entendre. A l'époque c'était un bâtiment qui abritait quelques commerces, des bureaux et des ateliers.
  • C'est le bâtiment qui a organisé le premier restaurant sur son toit. Un rooftop avant l'heure. Swag.
  • C'est le bâtiment qui a abrité le premier ascenseur de la ville. À l'entrée, ne manquez pas le panneau délavé sur le mur qui indique la « ma'aliya » (une des premières formes du mot hébreu moderne ma'alit). Cela vous mène à une cour intérieure ouverte, rappelant les riads marocains, un véritable voyage architectural.  Et c'est à cet endroit que l'ascenseur a été installé, avec un cadre en fer forgé qui ferait pâlir d'envie n'importe quel architecte.

    Prenez un moment pour admirer cet ascenseur historique. Sa plateforme, recouverte de sable local et parsemée de coquillages, sont un clin d'œil charmant à la région. Un véritable trésor caché au cœur de Tel-Aviv ! 🌟🏛️

    Le bâtiment est très européen. La façade du bâtiment, rappelle celle des grands magasins de l'époque tandis que le terme "passage" ferait, lui, référence aux galeries commerçantes très présentes encore aujourd'hui à Paris, Bruxelles ou Prague par exemple.

Mais l'explication du nom "Passage Pensak" est peut-être plus prosaïque que cela. Pensak est le nom du premier propriétaire du bâtiment, un riche homme d'affaires new-yorkais ayant fait son aliya. La cour intérieure, elle, ne ressemble pas à une galerie commerçante traditionnelle. Peut-être le nom "Passage Pensak" a-t-il été choisi parce qu'il offrait tout simplement ... un passage depuis l'entrée vers la cour. Parfois faut pas allez chercher trop loin.

A la recherche du meilleur boreka !

De nombreux guides touristiques proposent des visites culinaires de la ville de Tel-Aviv. Internet est inondé de milliers de pages qui ne parlent que des "bons" plans ("top 10" des meilleurs restos, des bars les plus tendances, le "top 50" des restos végétariens, etc.).

Pourquoi pas? Mais ce sera sans nous.

Ne pas confondre cuisine juive et israélienne

Nous pensons par contre qu'il est possible de découvrir la culture culinaire de la ville pour autant que l'on ne commette pas une faute de goût: il ne faut surtout pas confondre la cuisine juive avec la cuisine israélienne.

La cuisine israélienne a composée de deux branches : la cuisine traditionnelle (le fameux triptyque falafel, houmous, pita) et la nouvelle scène culinaire ultra tendance qui s'est développée depuis une quinzaine d'année. On a même donné un nom à cette expérience gustative: "Tel-Avivi" (ou encore le style Tel-Aviv). Certains critiques culinaires de la BBC exhortent aujourd'hui leurs lecteurs à ne pas quitter Paris sans avoir goûté la cuisine israélienne ! Le chef de file le plus connu est bien évidemment Yotam Ottolenghi, avec son livre devenu un succès mondial « Jérusalem ». Le seul hic est que ses restaurants se trouvent à Londres et pas à Tel-Aviv ! On pourra se consoler en dégustant le fameux chou-fleur rôti de l'excentrique Chef Eyal Shani dans son restaurant Miznon (Ibn Gbirol Street 23).

La cuisine juive

La cuisine juive est également composée de deux branches: la cuisine sépharade et la cuisine ashkénaze.

La cuisine sépharade raconte l'histoire des Juifs ayant quitté l'Espagne en 1492 et qui ont ensuite essaimé tout le long du pourtour méditerranéen.

Il y a bien entendu la cuisine inspirée du Maghreb (couscous, tajine, dafina) mais également la cuisine judéo-espagnole inspirée de Grèce et de Turquie avec son emblématique borek (ou boreka/bureka). C'est un petit chausson fourrée au choix aux épinards, à la pomme de terre, au fromage, etc. Et qui est accompagné d'un œuf haminado.

 

A la recherche du meilleur boreka !

Pour le découvrir à Tel-Aviv, il faut être un fin connaisseur. Nous vous proposons de le faire avec notre parcours : A la recherche du meilleur Boreka !

Tous les petits commerçants sélectionnées sont là depuis des générations (parfois même avant la naissance de l'Etat hébreu). Toutes les spécialités judéo-espagnoles à portée de main.

La vie est belle quand elle est simple.

La guerre du Houmous n'aura pas lieu !

On peut faire de tout avec du houmous même de disputer. Affirmer, au détour d'une conversation, que le houmous, au même titre que le falafel, est un plat israélien, c'est entrer dans un champ de mines. Bonjour le débat.

Pour tout savoir sur ce conflit, lisez notre article la guerre du houmous n'aura pas lieu !

Qu’est-ce qu’un café botz?

Réponse

C) Un café turc, très fort et épais, souvent consommé en Israël.

Le café botz ou "café boue" en français est bien plus qu'une simple boisson en Israël. C'est un élément clé de la culture locale, souvent associé à des moments de partage et de convivialité. Le botz est très similaire au café turc par sa méthode de préparation et son goût intense. Sa préparation traditionnelle, dans un "finjan", demande un peu de savoir-faire mais le résultat en vaut la chandelle : une tasse de café fort, épais et aromatique.

Le botz, c'est un peu comme un voyage en Israël dans une tasse.

Le drame de l’Altalena

Ce sont deux événements importants qui vont véritablement marquer l'histoire de la ville de Tel-Aviv en 1948 : la déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israël et le drame de l'Atlalena qui s'en est suivi un mois plus tard.

Trois organisations paramilitaires préexistaient à la création de l’Etat d’Israël : la principale : Haganah et deux plus petites et plus radicales : l’Irgoun  Zwaï Leoumi et le Lehi. L’histoire de ces trois organisations paramilitaires est d’une importance capitale pour pouvoir comprendre les fondements de la société israélienne et les grands courants qui vont l’irriguer. La preuve en est par les personnalités qui vont émerger sur le devant de la scène politique: Ben Gourion (chef de la Haganah), Menahem Begin (chef de l’Irgoun) et Itzhak Shamir (chef de Lehi) vont devenir Premier ministre respectivement de 1948 à 1963, de 1977 à 1983 et de 1986 à 1992.

Lors de la guerre d’indépendance, les deux petites factions radicales (Irgoun et Lehi) se rangèrent sous le commandement de la Haganah. Le gouvernement provisoire créa l’Armée de Défense Juive (Tsahal) et déclara toute autre organisation militaire illégale. L’Irgoun dénonça l’armistice et affirma son intention de poursuivre la lutte armée jusqu’à la libération totale de Jérusalem. Bien que Menahem Begin le conteste formellement dans ses Mémoires, ce qui se joue à ce moment c'est le monopole de la force légitime entre la Haganah (avec le Palmach comme unité combattante) et l'Irgoun et une possible guerre civile. Et ce combat entre ces deux factions va trouver son apogée dans la tragique histoire de l'Altalena.

L’Irgoun achemina un bateau avec à son bord 800 immigrants (combattants) mais également des armes et munitions. Le gouvernement provisoire exigea que le bateau fût placé » sous sa seule autorité. L’Irgoun refusa et proposa un compromis qui lui laisserait une partie substantielle de la cargaison. Le point précis de l’accostage était la rue Frischman à Tel-Aviv.

Ce fut alors que Ben Gourion, pour asseoir définitivement l’autorité du gouvernement provisoire (et le monopole des forcées armées) ordonna au Palmach de prendre le bateau par la force avec pour résultat 15 morts et un bateau coulé au large de Tel-Aviv. L'attaque du navire a été immortalisé (l'une des très rares photos de l'événement) par le célèbre photographe Robert Capa.

La guerre civile a été évité de peu. Elle réapparaîtra sous une autre forme lors du coup d'état judiciaire organisé par le gouvernement Netanyahu issu des urnes en 2022. Mais cela, c'est une autre histoire.

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