Théodore Herzl: le père du sionisme

Théodore Herzl est considéré comme le père fondateur du sionisme.

Journaliste, avocat, écrivain et activiste politique austro-hongrois, il a fondé l'Organisation sioniste et promu l'immigration juive en Palestine dans le but de créer un État juif.

Face à l'antisémitisme qu'il a rencontré, Herzl a conclu que l'assimilation des Juifs était impossible et que la seule solution était l'établissement d'un État juif.

En 1896, il publie le pamphlet "Der Judenstaat" (L'État des Juifs), où il expose sa vision d'une patrie juive.

Ses idées ont attiré l'attention internationale et ont rapidement établi Herzl comme une figure majeure du monde juif. En 1897, il convoque le Premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse, et est élu président de l'Organisation sioniste. Il a entrepris une série d'initiatives diplomatiques pour obtenir du soutien pour un État juif, s'adressant sans succès à l'empereur allemand Guillaume II et au sultan ottoman Abdul Hamid II.

Lors du Sixième Congrès sioniste en 1903, Herzl présente le "Projet Ouganda", proposé par le secrétaire colonial britannique Joseph Chamberlain comme refuge temporaire pour les Juifs en Afrique orientale britannique, suite au pogrom de Kichinev. Le projet a rencontré une forte opposition et a finalement été rejeté.

Herzl est décédé d'une maladie cardiaque à l'âge de 44 ans et a été enterré à Vienne.

En 1949, ses restes ont été transférés en Israël et réinhumés sur le mont Herzl.

Selon un dicton célèbre, l’Allemagne finit toujours pas remporter les matchs de foot

Comme l'a dit Gary Lineker (ex-star du foot britannique et aujourd'hui consultant TV): "Le football est un sport qui se jouent à 11 contre 11 et à la fin ce sont toujours les allemands qui gagnent

Le saviez-vous?

Haïm Weizman est devenu de premier président de l' histoire de l'Etat d'Israël. C'est donc un personnage très important. Pourtant sa signature n'apparaît pas sur la déclaration d'indépendance.

La raison officielle est qu'il n'était pas présent en Israël à ce moment-là. Mais cette explication est insuffisante. D'abord parce qu'il y a d'autres signataires qui n'étaient pas présent lors de la cérémonie et qui ont signé la déclaration par la suite. Ensuite, parce que de nombreuses voix se sont élevées pour intégrer la signature de Weitzman plus tard mais toutes les tentatives ont étrangement échouées.

Le mystère reste donc entier.

 

Haïm Weizmann

La cérémonie de l’Indépendance a eu lieu à Tel-Aviv car Jérusalem était assiégée

La traduction en français de l'invitation:

L'administration populaire

Tel Aviv, 4 Eiyar 5708
13.5.1948

Adon Nichbad [Cher Monsieur],

Nous sommes honorés de vous adresser par la présente une invitation

À la session de
la Déclaration d'indépendance

Qui aura lieu le vendredi 5 Eiyar 5708 (14.5.1948) à 16 heures dans la salle du Musée (16 boulevard Rothschild).

Nous vous demandons de garder confidentiels le contenu de l’invitation ainsi que le lieu et l’heure de l’assemblée du Conseil.

Les invités sont priés d’arriver dans la salle à 15h30.

Très sincèrement,
Le Secrétariat

Le saviez-vous?

Selon un dicton bien connu, mettez deux Juifs ensembles et il en ressortira trois opinions.

Pour la déclaration d'indépendance, ce fût exactement pareil. La version finale de la Déclaration d'indépendance fut précédée de plusieurs projets. Il y a eu beaucoup de discussions pour aboutir à un texte final de 664 mots soigneusement choisis (8.000 pour la déclaration d'indépendance américaine) et convenant à toutes les sensibilités.

Des désaccords ont ainsi surgi au sein du comité de rédaction sur la question de savoir s'il fallait mentionner le « Dieu d'Israël » et la « Torah d'Israël » dans le texte de la déclaration. Les représentants des partis religieux qui ont formulé cette demande se sont heurtés à l'opposition des partis de gauche, qui considéraient l'inclusion de ces termes comme une coercition religieuse.

En fin de compte, il a été décidé d'utiliser les mots « placer notre confiance dans le 'Rocher d'Israël' », une expression qui pouvait être conforme aux principes religieux sans être perçue comme une coercition religieuse.

Au moment de la signature du document, le rabbin Yehuda Leib Fishman a préfacé sa signature avec les lettres hébraïques bet , ayin , zayin , hey , yud , initiales qui signifient « avec l'aide de Dieu, béni soit-Il».

Notes et brouillons de la Déclaration d'indépendance, rédigés au cours des dernières étapes de la rédaction du document

Golda Myerson

Golda Myerson est plus connue sous le nom de Golda Meir.

La seconde femme est Rachel (Kagan) Cohen, dirigeante de l'organisation féministe Wizo

Le saviez-vous?

Le vendredi 14 mai 1948, Ben Gourion était assis dans son bureau et revoyait le texte une dernière fois. Il lisait phrase par phrase à haute voix et s’entraînait à prononcer son discours.

Alors qu’il récitait le treizième paragraphe : « L’État d’Israël assurera une égalité complète [...] à tous ses habitants sans distinction de religion et de race », Paula, sa femme, qui l’écoutait depuis l’autre pièce, l’arrêta net.

Paul intervint : « Et de sexe » dit-elle.

Reconnaissant qu’elle avait raison, le texte fut modifié pour « assurer une égalité complète des droits sociaux et politiques à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ».

David Ben Gourion, Chef du mouvement sioniste au moment de l’Indépendance

Le saviez-vous?

Comme il n'y avait pas de temps à perdre, la Déclaration a été lue sur une feuille polycopiéée et les 37 signataires  ont signé leur nom sur une feuille de parchemin vierge.

La version officielle de la Déclaration a été ultérieurement retravailllée par un artiste. Elle a été mise en page sous forme de rouleau et placée dans un coffret en argent.

Le rouleau est composé de trois parties. Les deux parties supérieures sont en papier parcheminé, tandis que la partie inférieure, contenant les signatures, est en véritable parchemin. Les trois parties ont été traitées et rendues identiques. Le rouleau est scellé à la cire et est orné d'un pompon en coton.

La Déclaration d'indépendance est conservée dans des conditions spéciales aux Archives de l'État d'Israël.

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