Golda Myerson

Golda Myerson est plus connue sous le nom de Golda Meir.

La seconde femme est Rachel (Kagan) Cohen, dirigeante de l'organisation féministe Wizo

Le saviez-vous?

Le vendredi 14 mai 1948, Ben Gourion était assis dans son bureau et revoyait le texte une dernière fois. Il lisait phrase par phrase à haute voix et s’entraînait à prononcer son discours.

Alors qu’il récitait le treizième paragraphe : « L’État d’Israël assurera une égalité complète [...] à tous ses habitants sans distinction de religion et de race », Paula, sa femme, qui l’écoutait depuis l’autre pièce, l’arrêta net.

Paul intervint : « Et de sexe » dit-elle.

Reconnaissant qu’elle avait raison, le texte fut modifié pour « assurer une égalité complète des droits sociaux et politiques à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ».

David Ben Gourion, Chef du mouvement sioniste au moment de l’Indépendance

Le saviez-vous?

Comme il n'y avait pas de temps à perdre, la Déclaration a été lue sur une feuille polycopiéée et les 37 signataires  ont signé leur nom sur une feuille de parchemin vierge.

La version officielle de la Déclaration a été ultérieurement retravailllée par un artiste. Elle a été mise en page sous forme de rouleau et placée dans un coffret en argent.

Le rouleau est composé de trois parties. Les deux parties supérieures sont en papier parcheminé, tandis que la partie inférieure, contenant les signatures, est en véritable parchemin. Les trois parties ont été traitées et rendues identiques. Le rouleau est scellé à la cire et est orné d'un pompon en coton.

La Déclaration d'indépendance est conservée dans des conditions spéciales aux Archives de l'État d'Israël.

Trois individus sur la photo iconique ne portent pas de cravates

Le saviez-vous?

Les 37 signataires de la Déclaration de création d’Israël étaient les membres du Conseil national. Ils étaient les représentants des différents courants politiques de l'époque : des socialistes, des communistes, des révisionnistes, des capitalistes, des représenants des kibboutzim et des moshavim, des religieux, etc. Les 3 hommes qui ne portent pas de cravates sont les représentants des kibboutz.

David Ben Gourion et 24 autres personnes ont signé le parchemin lors de la déclaration de l’État ; 12 autres membres du Conseil du peuple (dont 11 qui étaient assiégés à Jérusalem et un autre qui se trouvait aux États-Unis) ont signé rétrospectivement. Une 38e signature apparaît mais n’a jamais été identifiée.

35 hommes et deux femmes ; 35 ashkénazes (principalement des Russes et des Polonais) et deux mizrahim (un séfarade et un yéménite ). Il y avait un seul signataire qui était né en Terre d’Israël et quelques-uns dont la langue maternelle était l’hébreu. » Le signataire le plus âgé avait 82 ans, le plus jeune n'avait pas encore 30 ans.

Trois signataires deviendront plus tard Premiers ministres, un président et quatorze autres ministres .

La Shamouti est la variété d’orange emblématique de Jaffa

La shamouti ou « orange de Jaffa » est une variété d’orange à la forme ovale, facile à peler, avec peu de pépins et qui a un subtile équilibre entre sucrée et acidité. Elle a été cultivée pour la première fois dans les vergers de Jaffa au XIXème siècle.

Il s’agissait d’une mutation d’une variété locale appelée orange baladi qui avait, elle, la peau dure, beaucoup de pépins, était très acide et une faible valeur commerciale.

La shamouti a été in fine remplacée au profit de variété plus sucrées et plus résistantes et a presque complètement disparu de la circulation commerciale.Le National Geographic et le Haaretz ont publié deux articles en 2015 sur l'histoire de Haïm Tzehori, un petit vieux qui avait tenu bon et en cultivait encore dans le moshav Ein Vered.

 

Napoléon Bonaparte.

Au cours de sa campagne de Syrie, Napoléon et son armée assiègent la ville de Jaffa. Après quelques jours de siège, Bonaparte décide d'envoyer un émissaire pour demander la reddition des assiégés ottomans. Pour toute réponse, ledit émissaire est décapité, sa tête brandie en haut des remparts !!

Bonaparte ordonne alors l'assaut de la ville. Une division française trouve par hasard un souterrain et toute une division y entre pour se retrouver au centre-ville. Une autre division pénètre dans la ville via une brèche réalisée par l'artillerie dans la muraille. Les combats sont rudes et se font au corps à corps.

Finalement la ville tombe aux mains des français et les 3.000 prisonniers ottomans seront tous exécutés sur ordre de Napoléon.

Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa

La prise de Jaffa, le 7 mars 1799, et sa violente mise à sac par l'armée française, sont rapidement suivies par l'aggravation d'une épidémie de peste bubonique causé par le manque d’hygiène, qui va décimer l'armée commandée par Napoléon Bonaparte.

Il existe un tableau très célèbre racontant l'épopée de Napoléon à Jaffa peint par Antoine-Jean Gros (le tableau de 7m sur 5 est exposé à Paris au Louvre).

Explication du tableau

Le peintre magnifie le courage de Napoléon qui avance au milieu des soldats contaminés et touche même les plaies de l'un d'entre eux. Ce geste fait référence à la tradition des rois de France qui étaient censés guérir les écrouelles en les touchant (les écrouelles sont des abcès d'origine tuberculeuse atteignant les ganglions du cou).

Le rite, dont la tradition remonte au XIe siècle, se déroulait ainsi, le roi touchait les malades de ses mains en prononçant la formule : «Le roi te touche, Dieu te guérit».

Le tableau met en valeur Bonaparte au centre, dans la lumière, alors que les côtés sont dans la pénombre, son geste est déjà celui d’un souverain et les malades se tournent vers lui en l’implorant.

Description du tableau

La scène se passe sous les arcades d’un mosquée (on y voit sa cour et son minaret) reconvertie en hôpital de campagne. En arrière-plan, il y a les murailles de la ville de Jaffa dont une tour présente une brèche, tandis qu’un drapeau français démesuré flotte au-dessus.

  • À gauche, on trouve un homme habillé à la manière orientale distribue du pain, aidé par un serviteur qui porte un panier. Derrière eux, deux noirs en livrée portent un brancard.
  • Sur la droite, Bonaparte, l'air calme et bienveillant touche des doigts de sa main gauche dégantée les pustules d’un soldat debout, à demi vêtu d’un drap. Desgenettes, le médecin en chef de l’armée, surveille attentivement le général tandis qu’un soldat cherche à écarter la main de Bonaparte pour lui éviter la contagion. Cela illustre la méconnaissance au 19ème siècle de la maladie et des mécanismes de la contagion de la peste bubonique (notamment par les puces). Toucher à main nue un bubon n’est pas particulièrement risqué.

Analyse du tableau

  • Le geste médical est un peu plus à droite du tableau, il est inchangé depuis au moins le Moyen Âge : c'est l'incision des bubons opérée par le vieux médecin, pour s'en faire écouler le pus, ce qui est inefficace en termes de traitement, et affaiblit le malade. Le médecin essuie la lame qui va servir à inciser. L'assistant du médecin soutient et bloque le malade pendant l'opération.
  • A droite un autre soldat, entièrement nu, soutenu par un jeune Arabe, est pansé par un médecin turc. Un officier, les yeux bandés car il est atteint d’une ophtalmie en plus de la peste, s’approche à tâtons en s’appuyant sur une colonne. Depuis leur arrivée en Égypte en juillet 1798, les Français sont nombreux à être touchés par des troubles graves aux yeux dus au sable, à la poussière et à la lumière du soleil.
  • Au premier plan, un malade agonise sur les genoux de Masclet, jeune chirurgien militaire lui-même atteint par la maladie. Derrière le général, deux officiers français apparaissent effrayés par la contagion : l’un se protège la bouche avec son mouchoir tandis que l’autre s’éloigne. L'officier qui protège sa bouche et son nez n'a pas une attitude totalement infondée : certains cas de peste bubonique peuvent évoluer en peste pulmonaire, avec un risque très élevé de contagion par les aérosols émis par la toux des malades.
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