Passage Pensak

Bienvenue au Passage Pensak, un bâtiment intéressant à plus d'un titre:

  • C'est le tout premier "centre commercial" de Tel-Aviv, construit en 1925. Mais bon, faut s'entendre. A l'époque c'était un bâtiment qui abritait quelques commerces, des bureaux et des ateliers.
  • C'est le bâtiment qui a organisé le premier restaurant sur son toit. Un rooftop avant l'heure. Swag.
  • C'est le bâtiment qui a abrité le premier ascenseur de la ville. À l'entrée, ne manquez pas le panneau délavé sur le mur qui indique la « ma'aliya » (une des premières formes du mot hébreu moderne ma'alit). Cela vous mène à une cour intérieure ouverte, rappelant les riads marocains, un véritable voyage architectural.  Et c'est à cet endroit que l'ascenseur a été installé, avec un cadre en fer forgé qui ferait pâlir d'envie n'importe quel architecte.

    Prenez un moment pour admirer cet ascenseur historique. Sa plateforme, recouverte de sable local et parsemée de coquillages, sont un clin d'œil charmant à la région. Un véritable trésor caché au cœur de Tel-Aviv ! 🌟🏛️

    Le bâtiment est très européen. La façade du bâtiment, rappelle celle des grands magasins de l'époque tandis que le terme "passage" ferait, lui, référence aux galeries commerçantes très présentes encore aujourd'hui à Paris, Bruxelles ou Prague par exemple.

Mais l'explication du nom "Passage Pensak" est peut-être plus prosaïque que cela. Pensak est le nom du premier propriétaire du bâtiment, un riche homme d'affaires new-yorkais ayant fait son aliya. La cour intérieure, elle, ne ressemble pas à une galerie commerçante traditionnelle. Peut-être le nom "Passage Pensak" a-t-il été choisi parce qu'il offrait tout simplement ... un passage depuis l'entrée vers la cour. Parfois faut pas allez chercher trop loin.

A la recherche du meilleur boureka de Tel-Aviv !

Boureka vs. Bourikita : Le Match des Saveurs ! 🧐

Les bourekas ont été importés en Israël depuis l'Empire ottoman par les Juifs sépharades vivant en Turquie et dans les Balkans. Il y a donc les bourekas israéliens... et il y a le mystérieux bourikita judéo-espagnole.

Quelle est la vraie différence ? Texture, garniture, histoire... L'un est un classique, l'autre un secret bien gardé ! Découvrez tout dans notre article : Qu'est-ce qu'un boureka?

Ne restez pas sur votre faim, la vérité est à portée de clic !

Bourekasiyas : Nos 5 Adresses Incontournables à Tel-Aviv

Nous avons arpenté les ruelles et les marchés pour vous dénicher les adresses où le boureka atteint la perfection. Que vous le préfériez au fromage, aux pommes de terre, aux épinards ou aux champignons, voici notre sélection des 5 meilleurs bourekasiyas pour savourer ce délice incontournable.


1. Leon and Sons (Burekas Leon)

Leon and Sons, souvent simplement appelé Bourekas Leon, est une véritable institution à Jaffa. Cette bourekasiya familiale, originaire de Bulgarie, ouverte depuis des décennies, est réputée pour ses bourekassim préparées selon une recette traditionnelle. La pâte phyllo faite maison avec du vrai beurre est incroyablement feuilletée et les garnitures (surtout celle au fromage et celle aux pommes de terre) sont généreuses et savoureuses. Attendez-vous à une petite file d'attente, mais le résultat en vaut la peine.


2. Habourekas Shel Ima (Burekas Levinsky)

Situé au cœur du marché Levinsky, cette bourekasiya est un incontournable pour les amateurs de bourekas turcs. Ils proposent une variété impressionnante de bourekas, des classiques aux plus originaux, souvent accompagnées d'un œuf dur haminado, de concombres marinés et de labane (fromage frais). Chaque boureka est fabriqué à la main. L'ambiance du marché ajoute au charme.

  • Pourquoi on l'aime ? pour ses bourekas aux épinards et fromages et l'immersion dans l'ambiance du marché Levinsky.
  • Adresse : Lewinsky 46, Tel Aviv-Yafo (Marché Levinsky).

3. Burekas Penso

Burekas Penso est une autre adresse historique du marché Levinsky de Tel Aviv, célèbre pour ses bourekas turcs. Ici, le boureka est préparée depuis 3 générations avec une pâte fine et croustillante, et les garnitures sont classiques et parfaitement exécutées. C'est un favori des locaux pour un petit-déjeuner rapide ou un encas à toute heure.

  • Pourquoi on l'aime ? Pour ses bourekas authentiques et ses pâtisseries turques.
  • Adresse : Levinski St 43, Tel Aviv-Yafo, Israël

4. Bourekas Shel Aba

Ce spot décontracté est apprécié pour ses bourekas généreux et faits maison. Bourekas Shel Aba offre un choix varié de garnitures, toujours fraîches et savoureuses. Beaucoup viennent ici spécialement pour la fameuse pâte phyllo farcie aux épinards.


Conseils pour savourer votre boureka :

  • L'accompagnement parfait : Un boureka est souvent servi avec un œuf dur, des concombres marinés, de la sauce tomate épicée (schug) et du labane (fromage frais).
  • Chaud et croustillant : Le boureka est meilleur fraîchement sorti du four. N'hésitez pas à demander qu'il soit réchauffé si nécessaire.
  • Explorez les garnitures : Ne vous limitez pas au fromage ! Les pommes de terre et les épinards sont aussi des classiques délicieux.

Alors, quelle boureka allez-vous croquer en premier à Tel Aviv ?

Tel-Aviv: son patrimoine en péril !

Des anciens premiers quartiers historiques (construits entre 1887 et 1910) de Tel-Aviv, seuls les quartiers de Neve Zedek et du Kerem HaTeimanim ont été conservés. Il ne reste pas grand-chose des autres, y compris Ahuzat Baït, qui ont presque totalement disparu avec le temps au gré du développement de la ville.

La ville s’est développée pendant très longtemps sans égard à la préservation de son patrimoine. Cet oubli mémoriel s’explique doublement. Premièrement parce que le patrimoine de Tel-Aviv était neuf, contrairement à celui de Jérusalem où chaque pierre raconte une histoire millénaire. Deuxièmement parce qu’il correspondait à l’état d’esprit qui prévalait à l’époque. Israël est un pays jeune. Le premier objectif de la ville était de construire vite (et mal) pour pouvoir accueillir les nouveaux arrivants et se développer rapidement.

Les Israéliens, pragmatiques, se soucient peu du patrimoine. L’exemple le plus édifiant est celui du tout premier lycée hébraïque de l’ère moderne, le Herzliya Gymnasium, construit au début du XXème siècle. Ce bâtiment historique a été rasé dans les années 60 pour y laisser place à un gratte-ciel (la tour Shalom) à l’esthétique plus que douteuse. Idem pour le bâtiment qui abraitait le quartier général de la Haganah (Arlozoroff Street 15) entièrement démoli.

Il aura fallu attendre le début des années quatre-vingts dix pour voir les Israéliens se retourner vers leur passé et se rendre compte de l’intérêt de préserver la mémoire de la ville. C’est dans ce nouvel état d’esprit que doit être comprise l’inscription en 2003 d’une partie du centre historique au patrimoine de l’UNESCO.

On trouve maintenant un peu partout des plaques commémoratives et des bâtiments historiques précieusement préservés. Certains le sont grâce à de curieux marchandages. Tel fût le cas par exemple d’un promoteur immobilier qui s’est engagé à rénover l’ancienne ambassade de l’Union Soviétique moyennant l’accord de la municipalité pour construire un gratte-ciel juste derrière !

Mais se balader dans ses lieux désormais disparus permet, pour celui qui s’y connaît, de trouver encore quelques pépites.

Meir Dizengoff

C'est dans l'ancienne maison de Meir Dizengoff, le premier maire de Tel-Aviv, transformée à l'époque en musée, que David Ben-Gourion a déclaré l'indépendance en 1948, transformant une simple demeure en un symbole de liberté et d'espoir pour le peuple juif.

 l'acte de donation par Meir Dizengoff de sa maison à la ville en 1936. 

La déclaration, la prière du rabbin et l’Hatikva

La cérémonie de la déclaration d'indépendance comprend trois moments-clefs: la lecture de la déclaration par Ben Gourion, la prière récitée par le  rabbin Maïmon et l'hymne national chanté par toute l'assistance.

Après que Ben Gourion eut fini de lire la déclaration, le rabbin Maïmon se lève d'un bond et dans un acte spontané de jubilation, ses lèvres prononcent alors une ancienne prière :

« Loué sois-Tu, Seigneur, notre Dieu, Roi de l'Univers, pour nous avoir accordé la vie, pour nous avoir soutenus et pour nous avoir aidés à atteindre ce jour ».

Emportés par l’excitation, même les communistes les plus purs et durs et les membres de gauche du Mapam ont tous répondu à l’unisson : « Amen !».

Rabbi Fishman Maimon signant la Déclaration d'Indépendance à Tel Aviv, 1948, Beno Rothenberg

Le saviez-vous?

La déclaration d'indépendance est le résultat d'une opportunité historique.

Le mandat britannique sur la Palestine expirant le 15 mai 1948. David Ben Gourion va vouloir se saisir de ce moment pour déclarer l'indépendance. Il réunit les divers courants politiques y compris ses opposants politiques au sein d'un comité national réunissant au total 37 personnes.

Le premier point à l'ordre du jour est une mission top secrète :  rédiger, en seulement trois semaines, un texte qui déclarerait l'indépendance d'Israël en tant que nation souveraine.

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