A la découverte des fromages artisanaux israéliens à Tel-Aviv

Amateurs de fromages, cet article est fait pour vous ! Les Israéliens sont de grands consommateurs de fromages, et les produits laitiers occupent même une place de choix lors de la célébration de Shavouot. Le cottage cheese est même devenu un indicateur symbolique du coût de la vie en Israël.

Traditionnellement, les tables israéliennes sont garnies de fromages du quotidien tels que le labaneh (un fromage frais à tartiner), la Bulgarit (un type de feta), le cottage cheese, le haloumi, le fromage blanc (gvina levana) et une sorte de gouda jeune (gvina tsehouba) insipide. Malheureusement, la qualité de ces fromages industriels, que vous trouverez souvent en supermarché, est généralement décevante. Il est donc préférable de les éviter.

Heureusement, la scène fromagère israélienne est en pleine mutation ! Depuis quelques années, les Israéliens ont développé un goût prononcé pour les fromages européens, désormais disponibles dans la plupart des épiceries fines du pays. Parallèlement, de talentueux producteurs locaux se sont lancés dans la production de fromages artisanaux d'excellente qualité, offrant ainsi de nouvelles options pour les palais les plus exigeants.

Déguster un bon fromage est tout un art. Voici les 5 étapes-clefs pour découvrir les fromages artisanaux israéliens à Tel-Aviv.

1. La composition du plateau

La première étape consiste à trouver un fromager qualifié. Deux adresses à Tel-Aviv sont recommandées : 53 Ibn Gavriol (Makolet Gvinot) et une autre dans le Shouk Hacarmel.

Il faut trouver des fromages qui racontent une histoire. Demandez au fromager de composer un plateau varié de fromages locaux artisanaux. Veillez à ce que le plateau varie les textures (fromages frais, à pâte molle, crémeux et pâte dure), l’intensité (doux, intermédiaire, intense, et corsé) et l’origine du lait (vache, chèvre, brebis) et la région (Galilée,  Néguev, région de Jérusalem). 5 à 7 variétés de fromages israéliens suffisent pour une dégustation équilibrée.. Il faut compter environ 30-50g de fromage par personne.

🏅 Fromages israéliens récompensés

Nom du fromage Producteur Type Récompense Particularité
Sapir HaNoked Farm Bleu de brebis Médaille d’or – World Cheese Awards Crémeux, goût puissant mais équilibré
Tzafit Jacob’s Dairy Pâte dure de brebis Médaille d’argent – Mondial du Fromage Affiné 6 mois, arômes de noisette
Gefen Ron Farm Chèvre à croûte fleurie Médaille de bronze – Concours de Lyon Affiné dans des feuilles de vigne
Fromage au Merlot Ein Kamonim Brebis affiné au vin rouge Mention spéciale – Mondial du Fromage Pâte dure, robe violette, arômes fruités
Labaneh Goats with the Wind Fromage Frais de chèvre Médaille d’or – Salon du Fromage (Paris) Onctueux, acidité douce, très apprécié

2. Accompagnements

On ne mange pas du fromage tout seul. Il s’accompagne d’olives, de pain, de fruits secs (noix et figues) et de fruits (raisins). Concernant les boissons, il convient de prévoir une bouteille d’eau minérale, une bouteille d’eau gazeuse, ainsi qu’un vin blanc et un vin rouge de la région.

Veillez également à prendre une nappe, un plateau,des serviettes, un couteau par fromage pour éviter de mélanger les saveurs, et idéalement une petite glacière (il fait chaud l’été à Tel-Aviv. Cela vous évitera de manger du fromage fondu 😊).

Passez par le Shouk Hacarmel pour vous approvisionner.

3. Bien choisir l’endroit où vous allez déguster vos fromages israéliens

Pour savourer pleinement votre fromage artisanal israélien, le Parc Charles Clore à Tel Aviv est l'endroit rêvé. Imaginez-vous face à la mer, idéalement au moment où le soleil se couche. C'est le cadre parfait pour profiter du spectacle et de la douce brise marine.

En bref, c'est l'expérience idéale pour se détendre et se mettre dans les meilleures dispositions d'esprit.

4. Arranger son plateau de fromages

On mange avec les yeux tout autant qu’avec la bouche. Il faut disposer les fromages du plus doux au plus fort (dans le sens des aiguilles d’une montre). On dispose donc d’abord les fromages frais, puis les pâtes molles et les pâtes dures pour finir par le bleu. Ajoutez des éléments de contraste : fruits frais, secs, confitures, pains variés.

5. Passer à la dégustation

Observez, sentez, puis goûtez lentement. Laissez le fromage fondre en bouche pour en apprécier toutes les nuances.

 
La vie est belle quand elle est simple.

Bauhaus, nazis et Tel-Aviv : une histoire surprenante

En rénovant des vieux bâtiments de Tel-Aviv construits dans les années 30, on remarque que pas mal de matériaux de construction, comme le carrelage, le bois ou même le verre, sont estampillés « Made in Germany ». Ce qui est assez surprenant puisque que l’Allemagne était nazie à cette époque.

L’explication se trouve dans un accord passé entre le régime nazi et le mouvement sioniste. Les nazis cherchaient un moyen de se débarrasser à bon compte des Juifs allemands et également de briser le mouvement de boycott mondial à leur encontre. Les sionistes, eux, avaient  pour objectif principal de favoriser l’immigration juive en Palestine et de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de leur projet de création d’un État juif sur ce territoire.

L'accord Haavara: un pacte avec le diable

Un accord a donc été négocié, notamment par Haïm Arlozorov, alors ministre des Affaires étrangères de facto de l'Agence juive et représentant du parti sioniste Mapaï, avec les autorités nazies. Cet accord a permis aux Juifs allemands de quitter l’Allemagne pour la Palestine, à condition qu'ils vendent au préalable une partie de leurs avoirs (tels que leurs magasins, usines, etc.) aux autorités allemandes. Les fonds générés grâce à ces ventes ont ensuite servi au mouvement sioniste pour l’achat de matériel allemand. Ces biens étaient expédiés en Palestine afin d’y être revendus, le produit de cette revente étant partiellement reversé aux émigrants allemands, tandis qu’une autre partie était conservée par le mouvement sioniste pour contribuer à la construction de l’État juif.

C’est ainsi que des marchandises portant la mention « made in Germany », telles que certains matériaux de construction, ont été utilisées dans les bâtiments de Tel-Aviv.

L'accord connu sous le nom de « Haavara » est resté en vigueur de 1933 à 1939. Il a permis à environ 60 000 Juifs allemands, principalement issus de milieux aisés, d'émigrer. Cette mobilité était conditionnée par la nécessité de disposer de ressources financières suffisantes, exigées tant pour quitter l'Allemagne que pour s'établir en Palestine selon les critères de ressources fixés par les autorités britanniques.

Le sauvetage d'une partie des architectes juifs allemands

Bien que l’accord Haavara ne concerne pas spécifiquement les architectes du Bauhaus, il a indirectement permis à certains d’entre eux, d’émigrer en Palestine et d’y poursuivre leur travail. Cela a contribué à l’essor de l’architecture moderniste à Tel-Aviv, notamment dans le quartier de la Ville blanche, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Un accord controversé

L’accord divisa profondément le mouvement sioniste et les communautés juives de l'époque, en particulier ceux qui soutenaient le boycott complet de l'Allemagne nazie, comme le Congrès Juif Mondial. Les sionistes révisionnistes emmenés par leur chef Zeev Jabotinsky y étaient farouchement opposés. Haïm Arlozorov fût d'ailleurs assassiné sur la plage (près de l’actuel Hilton) à Tel-Aviv le 10 juin 1933, deux jours après son retour d’Allemagne. On a longtemps soupçonné les partisans de Jabotinsky d’être derrière cet assassinat politique. Les auteurs courent toujours.

Cette affaire a été révélée début des années 80. Elle alimente depuis, les théories du complot sur une prétendue collusion entre les sionistes et des nazis.

Pour aller plus loin sur cette histoire suprenante:

Architecture : vous avez dit « Bauhaus »?

Les guides touristiques évoquent fréquemment le “bauhaus” lorsqu’ils abordent l’architecture de la ville de Tel-Aviv. Cependant, une observation attentive montre que la ville ne se limite pas à cette seule désignation de “ville blanche”.

Le tout premier quartier de la ville

Le tout premier quartier, Ahuzat Baït, se veut assez moderne (eau courante, jardin, etc.) avec un projet assez symétrique.

Il se compose d’une grande artère principale, la rue Herzl (du nom du fondateur du projet sioniste) coupées perpendiculairement par 10 rues (dont la rue Rothschild, Lilenblum, Ahad Haam et Yehuda Halevi) avec des lotissements pour 66 familles juives. Les maisons doivent être individuelles, de max. 2 étages et comporter un jardin. On y trouve également le premier lycée hébraïque : Herzliya Gymnasium (ainsi nommé en l’honneur de Théodore Herzl- il est en effet le premier établissement de Palestine où l'enseignement est dispensé en hébreu) qui fût détruit en 1960 pour y laisser la place à la tour Shalom (premier gratte-ciel de Tel-Aviv).

En 1912, il y avait 790 habitants dans ce quartier.

Le développement de la ville (1920 – 1990)

Le quartier Ahuzat Baït qui prend le nom de Tel-Aviv dispose d’un château d’eau (permettant l’eau courante dans les maisons) va très rapidement agglomérer d’autres quartiers naissants.

Sous le mandat britannique (1918-1947), le développement de la ville est confiée à Geddes qui propose un projet inspiré des villes-jardins. De ce plan, on retiendra la multiplicité des espaces verts (parc Meir, etc. en tout une soixantaine), la création de de grandes artères (Dizengof, Rothschild, Ibn Gavriol, etc.) destinées au trafic qui traversent la ville entrecoupées de rues plus résidentielles. Les grandes artères sont reliées entre elles par la création de ronds-points (Kikar Atarim, Kikar Dizengof, Kika Bialik, Kikar Habima, Kikar Rabin) qui deviennent les points de repères de la ville.

C'est de cette époque que datent les premiers immeubles sur pilotis si caractéristiques de la ville de Tel-Aviv. L'idée géniale était de construire des immeubles où le rez-de-chaussée serait un jardin. L'objectif était de verdir la ville tout en faisant circuler l'air à travers les bâtiments et ainsi baisser la températue générale. Pour nous, ce sont ces immeubles typiques qui représentent si bien Tel-Aviv, bien plus que les immeubles bauhaus.

Plan Geddes

Immeuble sur pilotis

Le style bauhaus…

Du Tel-Aviv d’antan on retient bien évidemment ses bâtiments de style Bauhaus peints en blanc (pour refléter le soleil) donnant à Tel-Aviv le surnom de ville blanche. Entre 1930 et 1956 seront construits 4.000 bâtiments de style Bauhaus (création d’édifices rapides et fonctionnels) caractérisés par des toits plats, de petites fenêtres de style "thermomètre" qui filtrent la chaleur et de longs balcons ombragés permettant aux résidents de se rafraîchir. En vue de sa préservation, le centre ville regroupant ces immeubles sera inscrit au patrimoine de l'UNESCO en 2003.

Le Bauhaus Center organise des visites du quartier (+/- 2h) en plusieurs langues, dont le Français.

…mais pas que

Avec les vagues d’immigrations vont arriver des architectes européens qui vont influencer fortement l’architecture de la ville. De petites maisons individuelles au départ, Tel-Aviv va voir la construction de ses bâtiments intégrer différents courants architecturaux en fonction des origines des immigrants et des architectes. Le style architectural de Tel-Aviv est donc beaucoup plus éclectique que l’on ne le pense. Des maisons comme celle de Bialik sont par exemple inspirées du style arabo-turc. Si vous passez au 8 de la rue Nahalat Binyamin, vous pourrez admirer un bâtiment magnifiquement restauré dans le style Art nouveau , avec des ornements décoratifs tels que des balcons en forme de menorah et un long palmier sculpté qui longe la façade. Et puis il y a le très célèbre et incroyable bâtiment "crazy house" (au n° 181 de la rue Hayrakon), véritable œuvre d'art, qui a suscité un véritable scandale lors de son inauguration en 1985

Internationalisation de la ville : 1990 à ce jour

Les accords d’Oslo (1992) seront le point de départ de l’internationalisation du pays et donc également de Tel-Aviv qui en est son épicentre économique et culturel. A partir de cette date, les échanges commerciaux avec l’extérieur vont s’intensifier et faire du pays une nation de premier plan.

La ville de Tel-Aviv bénéficie de cette ouverture et est aujourd’hui pleinement reconnue pour son côté multiculturel, libéral et ouvert sur le monde. Cela va se refléter dans son architecture. Dans les années quatre-vingts dix, la ville amorce un nouveau tournant : elle se densifie et prend de la hauteur (incarné par les tours Yoo de Philippe Stark). De nombreux quartiers sont réhabilités et les anciens bâtiments laissent placent à de grandes tours modernes de sorte que le centre historique se trouve aujourd’hui véritablement encerclé par une ville contemporaine.

Les Musées de Tel-Aviv

Tel-Aviv propose une offre muséale foisonnante, à la hauteur de sa réputation de capitale culturelle. Les passionné(e)s d’histoire, d’art ou de société y trouveront matière à satisfaire leur curiosité.

Il y a selon nous 4 musées incontournables et d'autres musées secondaires à visiter en fonction des intérêts ou curiosités de chacun.

Les 4 Musées incontournables

Tel-Aviv Museum of Art

Le Museum of Art se distingue particulièrement, autant par son architecture audacieuse (le bâtiment est spectaculaire) que par la richesse de ses collections permanentes et expositions temporaires. Des maîtres comme Picasso, Chagall, Manet ou Pissarro côtoient les plus grands noms de l’art israélien contemporain. Flâner dans ses galeries, c’est voyager entre les époques et les styles, tout en découvrant l’empreinte singulière de la création locale.

Le Musée du Peuple Juif

Le Musée de la Diaspora (Beit Hatfutsot) à Tel Aviv, aujourd’hui connu sous le nom de ANU – Musée du Peuple Juif, est une institution culturelle majeure située sur le campus de l’Université de Tel Aviv. Le musée a rouvert en 2021 après une rénovation complète de 10 ans, avec un budget de 100 millions de dollars. L’idée du Musée est de parcourir la diversité des identités juives de la diaspora à travers le temps. Parmi les pièces remarquables à voir, le fameux Codex Sassoon, l’un des plus anciens manuscrits bibliques.

Le Musée Yitzhak Rabin

Le musée Rabin offre une expérience immersive et émouvante. Son parcours scénographique, articulé autour de la vie d’Yitzhak Rabin, met en parallèle le destin d’une personnalité marquante et les bouleversements historiques du pays. La visite culmine dans une salle sombre, marquée par la projection poignante d’un extrait du dernier discours du Premier ministre, juste avant son assassinat en 1995, dans une atmosphère chargée de mémoire.

Le Hall de l'Indépendance

C’est dans l’ancienne maison de Mair Dizengoff, réaménagée à l’époque en musée, que David Ben Gourion a proclamé la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948. Ce bâtiment, véritable témoin de l’histoire, fait actuellement l’objet d’importants travaux de rénovation commencés au début des années 2000 ; leur achèvement n’est pas prévu avant plusieurs années, en raison de l’état du site. En attendant la réouverture, il est possible de s’installer à une table de café voisine pour imaginer l’atmosphère de cette journée historique, dont nous allons retracer ici les principaux événements.

Les musées secondaires

Musée du Lehi

Le musée est dédié au Lehi (ou groupe Stern), un mouvement clandestin juif qui a combattu le mandat britannique en Palestine avant la création de l’État d’Israël. Il rend hommage aux membres tombés au combat et retrace leur lutte pour l’indépendance. Le musée est situé dans la maison où Avraham Stern, fondateur du Lehi, a été tué par les Britanniques en 1942. Cette maison a été conservée dans son état d’origine.

La maison du peintre Reuven Rubin

Reuven Rubin (1893–1974) est considéré comme l’un des pionniers de l’art israélien moderne. Rubin est célèbre pour son style naïf et lumineux. Il a développé un style appelé "Eretz-Israel", qui mêle paysages bibliques et scènes rurales de Palestine, couleurs chaudes et terreuses et représentations idéalisées de la vie juive et arabe en Terre d’Israël. Le musée est installé dans l’ancienne maison de l’artiste, conservée dans son état d’origine. On peut y voir son atelier personnel, ses meubles, ses objets, et même sa correspondance.

La maison du poète Bialik

Bialik est un poète (né en Ukraine) de langue hébraïque. Il n’a vécu qu’une dizaine d’années en Palestine mais est pourtant considéré comme un auteur national et le père de la littérature hébraïque moderne car il écrivait ses poèmes en yiddish mais aussi en hébreu moderne. Ses poèmes sont récités par des générations d’Israéliens à l’école.

Le musée de la ville de Tel-Aviv

Ce musée, récemment installé dans l’ancien bâtiment de la mairie, s’adresse principalement aux habitants de Tel Aviv plutôt qu’aux touristes. Il retrace la création de la ville tout en déconstruisant certains de ses mythes et en intégrant le point de vue des résidents arabes. Ce projet se démarque ainsi des approches conventionnelles. Une section du bâtiment présente une reconstitution du bureau du maire Dizengoff. Par ailleurs, au sous-sol, les habitants de Tel Aviv peuvent contribuer à enrichir le musée en déposant des images, photographies et documents personnels liés à la ville. Cette démarche innovante permet au musée de se développer progressivement grâce aux contributions de ses propres citoyens. Et ça, c’est une idée de génie.

Le maison de David Ben Gourion

La maison familiale de David Ben Gourion a été transformée en un petit musée. Il se situe au centre-ville (la rue s'appelait originellement KKL mais a été rebaptisée rue Ben Gourion à la mort de ce dernier). Si vous avez une heure à perdre entre deux séances de bronzage sur les belles plages de Tel-Aviv, n'hésitez pas, c'est sur votre chemin. Vous y apprendrez un peu plus sur l'histoire d'un des pères fondateurs de l’État hébreu (sa vie, ses combats, etc.).

 

Le cimetière de Trumpeldor

Le cimetière a été fondé en 1902 sur une parcelle de terrain inoccupée à Jaffa, six ans avant la fondation d'Ahuzat Bayit, le premier quartier de Tel-Aviv. Lorsque le cimetière a ouvert ses portes, son emplacement était éloigné des zones peuplées, mais il est aujourd'hui situé au coeur de la ville. Il compte environ 5.000 tombes.

Ce cimetière est considéré comme un panthéon national. Hommes d'État, intellectuels, figures de proue de la culture et fondateurs de la ville reposent dans ce lieu paisible et impressionnant, notamment :

  • Le peintre Reuven Rubin
  • L’artiste Nahum Gutman
  • Le poête Haïm Nahman Bialik
  • Le premier maire de Tel Aviv Meïr Dizengoff
  • le leader sioniste Haïm Arlosorov (assassiné à Tel-Aviv en 1933)
  • Le deuxième Premier ministre d’Israël Moshe Sharett
  • Le chanteur Arik Einstein

Bien que le cimetière porte le nom de Joseph Trumpeldor, il n’y est pas enterré.  Alors, pourquoi ce cimetière s’appelle-t-il Trumpeldor, alors que le principal intéressé n’y a même pas sa dernière demeure ? Eh bien, parfois, la vérité est beaucoup plus simple que ce qu’on imagine : c’est juste parce que la rue s’appelle comme ça ! Pas de mystère, pas d’énigme cachée – juste une histoire d’adresse.

Et d’ailleurs, si vous cherchez Joseph Trumpeldor, il faudra prendre un billet pour Kfar Giladi, tout là-haut dans le nord du pays, près de Tel Haï, là où il est tombé en 1920 lors d’un affrontement devenu légendaire.

Mais qui est Joseph Trumpeldor?

  • A) Le cousin germain juif de Donald Trump
  • B) Le cousin germain juif d'Albus Dumbledore.
  • C) Un scientifique renommé en physique nucléaire qui a découvert la Bombe.
  • D) Un héros national

La réponse

En pratique

📍 Adresse

Trumpeldor Street, Tel Aviv, Israël

https://www.kadisha.org/kadisha-tel-aviv/trompeldor-cemetery/

🕰️ Horaires d'ouverture

  • Dimanche à jeudi : de 6h30 à 19h00
  • Vendredi : de 6h30 à 14h00
  • Samedi : fermé

🚍 Accès

  • Transports en commun : lignes de bus 66, 90 et 166
  • Situé en plein centre-ville, à proximité de nombreux autres sites historiques.

Où se situe le cimetière de Trumpeldor

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