A la recherche du meilleur boureka de Tel-Aviv !

Les bourekas ont été importés en Israël depuis l'Empire ottoman par les Juifs sépharades vivant en Turquie et dans les Balkans, quoi qu'en disent les Juifs du Maghreb.😉

C'est un petit en-cas que tous les Israéliens mangent en toute circonstance et à toute heure.

Découvrez tout cela dans notre article : Qu'est-ce qu'un boureka?

Qu'est-ce qu'un film bourekas?

A) Un film qui explique comment manger proprement un boureka

B) Un film que l’on regarde en famille en mangeant des bourekas

C) Un genre de comédie populaire en Israël des années 60/70

La réponse

Nos bourekasiyas préférées de Tel-Aviv

Nos conseils pour savourer votre boureka :

  • L'accompagnement parfait : Un boureka est souvent servi avec un œuf dur haminado, des concombres marinés, de la sauce tomate épicée (schug) et du labane (fromage frais).
  • Chaud et croustillant : Le boureka est meilleur fraîchement sorti du four. N'hésitez pas à demander qu'il soit réchauffé si nécessaire.
  • Explorez les garnitures : Ne vous limitez pas au fromage ! Les pommes de terre et les épinards sont aussi des classiques délicieux.

Nous avons arpenté les ruelles et les marchés pour vous dénicher les petites échoppes (bourekasiyas) où le boureka atteint la perfection. Que vous le préfériez au fromage, aux pommes de terre, aux épinards ou aux champignons, voici notre sélection des 3 meilleurs bourekasiyas pour savourer ce délice incontournable.


1. Habourekas Shel Ima

Situé au cœur du marché Levinsky, Habourekas Shel Ima (littralement bourekas de maman) est un incontournable pour les amateurs de bourekas turcs. Ils proposent une variété de bourekas classiques (pommes de terre, épinards ou fromages), souvent accompagnées d'un œuf dur haminado, de concombres marinés et de labane (fromage frais). Chaque boureka est fabriqué à la main. L'ambiance du marché ajoute au charme. Cette bourekasiyas dispose du label cacher pour ceux parmi vous qui s'y intéressent.

  • Pourquoi on l'aime ? pour ses bourekas aux épinards et fromages et l'immersion dans l'ambiance du marché Levinsky.
  • Adresse : Lewinsky 46, Tel Aviv-Yafo (Marché Levinsky).

2. Burekas Penso

Burekas Penso est une autre adresse historique du marché Levinsky de Tel Aviv également célèbre pour ses bourekas turcs. Ici, le boureka est préparée depuis 3 générations avec une pâte fine et croustillante, et les garnitures sont classiques et parfaitement exécutées. C'est un favori des locaux pour un petit-déjeuner rapide ou un encas à toute heure.

  • Pourquoi on l'aime ? Pour ses bourekas authentiques et ses pâtisseries turques.
  • Adresse : Levinski St 43, Tel Aviv-Yafo, Israël

3. Bourekas Shel Aba

Ce spot décontracté est apprécié pour ses bourekas généreux et faits maison. Bourekas Shel Aba offre un choix varié de garnitures, toujours fraîches et savoureuses. Beaucoup viennent ici spécialement pour la fameuse pâte phyllo farcie aux épinards.

Alors, quelle boureka allez-vous croquer en premier à Tel Aviv ?

Tel-Aviv: son patrimoine en péril !

Des anciens premiers quartiers historiques (construits entre 1887 et 1910) de Tel-Aviv, seuls les quartiers de Neve Zedek et du Kerem HaTeimanim ont été conservés. Il ne reste pas grand-chose des autres, y compris Ahuzat Bayit, qui ont presque totalement disparu avec le temps au gré du développement de la ville.

La ville s’est développée pendant très longtemps sans égard à la préservation de son patrimoine. Cet oubli mémoriel s’explique doublement. Premièrement parce que le patrimoine de Tel-Aviv était neuf, contrairement à celui de Jérusalem où chaque pierre raconte une histoire millénaire. Deuxièmement parce qu’il correspondait à l’état d’esprit qui prévalait à l’époque. Israël est un pays jeune. Le premier objectif de la ville était de construire vite (et mal) pour pouvoir accueillir les nouveaux arrivants et se développer rapidement.

Les Israéliens, pragmatiques, se soucient peu du patrimoine. L’exemple le plus édifiant est celui du tout premier lycée hébraïque de l’ère moderne, le Herzliya Gymnasium, construit au début du XXème siècle. Ce bâtiment historique a été rasé dans les années 60 pour y laisser place à un gratte-ciel (la tour Shalom) à l’esthétique plus que douteuse. Idem pour le bâtiment qui abraitait le quartier général de la Haganah (Arlozoroff Street 15) entièrement démoli.

Il aura fallu attendre le début des années quatre-vingts dix pour voir les Israéliens se retourner vers leur passé et se rendre compte de l’intérêt de préserver la mémoire de la ville. C’est dans ce nouvel état d’esprit que doit être comprise l’inscription en 2003 d’une partie du centre historique au patrimoine de l’UNESCO.

On trouve maintenant un peu partout des plaques commémoratives et des bâtiments historiques précieusement préservés. Certains le sont grâce à de curieux marchandages. Tel fût le cas par exemple d’un promoteur immobilier qui s’est engagé à rénover l’ancienne ambassade de l’Union Soviétique moyennant l’accord de la municipalité pour construire un gratte-ciel juste derrière !

Mais se balader dans ses lieux désormais disparus permet, pour celui qui s’y connaît, de trouver encore quelques pépites.

Meir Dizengoff

C'est dans l'ancienne maison de Meir Dizengoff, le premier maire de Tel-Aviv, transformée à l'époque en musée, que David Ben-Gourion a déclaré l'indépendance en 1948, transformant une simple demeure en un symbole de liberté et d'espoir pour le peuple juif.

 l'acte de donation par Meir Dizengoff de sa maison à la ville en 1936. 

La déclaration, la prière du rabbin et l’Hatikva

La cérémonie de la déclaration d'indépendance comprend trois moments-clefs: la lecture de la déclaration par Ben Gourion, la prière récitée par le  rabbin Maïmon et l'hymne national chanté par toute l'assistance.

Après que Ben Gourion eut fini de lire la déclaration, le rabbin Maïmon se lève d'un bond et dans un acte spontané de jubilation, ses lèvres prononcent alors une ancienne prière :

« Loué sois-Tu, Seigneur, notre Dieu, Roi de l'Univers, pour nous avoir accordé la vie, pour nous avoir soutenus et pour nous avoir aidés à atteindre ce jour ».

Emportés par l’excitation, même les communistes les plus purs et durs et les membres de gauche du Mapam ont tous répondu à l’unisson : « Amen !».

Rabbi Fishman Maimon signant la Déclaration d'Indépendance à Tel Aviv, 1948, Beno Rothenberg

Le saviez-vous?

La déclaration d'indépendance est le résultat d'une opportunité historique.

Le mandat britannique sur la Palestine expirant le 15 mai 1948. David Ben Gourion va vouloir se saisir de ce moment pour déclarer l'indépendance. Il réunit les divers courants politiques y compris ses opposants politiques au sein d'un comité national réunissant au total 37 personnes.

Le premier point à l'ordre du jour est une mission top secrète :  rédiger, en seulement trois semaines, un texte qui déclarerait l'indépendance d'Israël en tant que nation souveraine.

Théodore Herzl: le père du sionisme

Théodore Herzl est considéré comme le père fondateur du sionisme.

Journaliste, avocat, écrivain et activiste politique austro-hongrois, il a fondé l'Organisation sioniste et promu l'immigration juive en Palestine dans le but de créer un État juif.

Face à l'antisémitisme qu'il a rencontré, Herzl a conclu que l'assimilation des Juifs était impossible et que la seule solution était l'établissement d'un État juif.

En 1896, il publie le pamphlet "Der Judenstaat" (L'État des Juifs), où il expose sa vision d'une patrie juive.

Ses idées ont attiré l'attention internationale et ont rapidement établi Herzl comme une figure majeure du monde juif. En 1897, il convoque le Premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse, et est élu président de l'Organisation sioniste. Il a entrepris une série d'initiatives diplomatiques pour obtenir du soutien pour un État juif, s'adressant sans succès à l'empereur allemand Guillaume II et au sultan ottoman Abdul Hamid II.

Lors du Sixième Congrès sioniste en 1903, Herzl présente le "Projet Ouganda", proposé par le secrétaire colonial britannique Joseph Chamberlain comme refuge temporaire pour les Juifs en Afrique orientale britannique, suite au pogrom de Kichinev. Le projet a rencontré une forte opposition et a finalement été rejeté.

Herzl est décédé d'une maladie cardiaque à l'âge de 44 ans et a été enterré à Vienne.

En 1949, ses restes ont été transférés en Israël et réinhumés sur le mont Herzl.

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