L’art de boire un café à Tel-Aviv

Ah, boire un café à Tel-Aviv, c’est une expérience à part entière. C’est l’art de vivre par excellence des Telaviviens. Mais attention : si vous voulez être pris au sérieux, il va falloir se souvenir de quelques règles de base :

  • Avant tout, il faut connaître les codes : en Israël, le café se décline en plusieurs styles — shachorhafuchNes… et chaque communauté a ses préférences. Envie d’en savoir plus ? Découvrez notre article : « Dis-moi ce que tu bois, et je te dirai qui tu es ! »
  • À Tel-Aviv, commander un café au lait, c’est comme passer un entretien d’embauche. Le serveur vous regarde droit dans les yeux et lance la question existentielle : « Lait normal… ou lait d’avoine ? Et si vous osez dire « normal », attendez-vous à un léger haussement de sourcil, façon OK boomer.
  • Le choc culturel commence au comptoir : Vous entrez dans un café à Tel-Aviv et commandez un simple cappuccino… Erreur ! Ici, on parle Hafuch. Si vous demandez un cappuccino, on vous servira un Hafuch, mais avec un sourire qui dit : “On sait que tu n’es pas d’ici.”.
  • Vous pensez commander un petit café noir serré ? Mauvaise idée. Ici, si vous demandez ça, on vous servira un café botz — un café turc simplifié, avec une belle couche de boue au fond. Et croyez-moi, la surprise est garantie à la dernière gorgée. En Israël, pour un espresso, il n’y a pas de raccourci : il faut dire… espresso. Tout simplement.

L’espresso ? À Tel-Aviv, c’est presque rétro.

Les plus branchés misent désormais sur le café Kar — un café froid à ne surtout pas confondre avec un banal Ice coffee américain. Résultat : une boisson fraîche, élégante, et tellement Tel-Aviv. Détail crucial : le sucre utilisé pour un café Kar est toujours liquide, parce que la chimie ne plaisante pas — dans un café froid, le sucre en poudre ne se dissout pas et reste au fond de la tasse.

Et pour ceux qui veulent tester les serveurs, commandez un café Meforah, aussi appelé Broken capuccino. Le concept : deux pichets, l’un avec le café, l’autre avec le lait, et à vous de composer votre mélange parfait. Et si le serveur vous demande ce que c’est, félicitations : c’est lui qui se demandera s’il est un véritable Tel-Avivien.

Commandez un café Meforah

Demandez du sucre liquide pour votre café kar

Dis-moi le café que tu bois et je te dirais qui tu es !

En Israël, le café n’est pas qu’une boisson : c’est un art de vivre… et parfois un test ADN culturel.

Oubliez les cappuccinos et les américanos : ici, on parle du café « à l’israélienne » — le Nes, le Shachor, le Hafuch et, pour les puristes, le Meforah.

Et attention, ce n’est pas qu’une question de goût : c’est presque une carte d’identité. Les Ashkénazes, les Sépharades, les Mizrahim, les Arabes, les Orthodoxes… et bien sûr, les Tel-Aviviens branchés, chacun a son café fétiche.

Le café est un véritable révélateur social : dis-moi ce que tu bois, et je te dirai qui tu es !

Le café arabe

Tout commence avec le café local privilégié par la communauté arabe que l’on appelle aussi communément le café turc.

Sa préparation fait l’objet d’un véritable chorégraphie :  on prend du café finement moulu, une dose de sucre, on met tout ça dans un finjan, on fait bouillir trois fois  (oui, trois, pas deux, pas quatre), et on obtient un nectar corsé digne d’un poème.

Le café Botz

Le Botz (littéralement café boue) est la version israélienne du café turc et est très appréciée par les Juifs orientaux. Il s’agit d’une version minimaliste : on balance du café moulu et du sucre dans une tasse, on ajoute de l’eau bouillante, et basta ! Pas de finjan, pas de trois bouillons, pas de poésie. Résultat : un café express ultra fort…avec une belle couche de boue au fond de la tasse - le marc de café qui n’a pas été dissout- qui lui donne son nom.

En Israël, on aime le pratique, le direct, le sans chichi. Le café botz, c’est un peu comme le pays : brut, intense, sans filtre…

Le café Nes

Les Juifs ashkénazes qui se pensent toujours plus malin que les autres ont introduit une version occidentale du café botz : le café Nes !

Le nom exact est Nemess (qui veut dire miracle). Mais tout le monde l'appelle Nes.

Nes est l’abréviation de Nescafé et le terme générique pour désigner un café instantané. Le concept ? Simple : on verse le café lyophilisé dans de l’eau bouillante, on mélange, et hop, on obtient un café sans marc au fond de la tasse puisque tout s’est dissous.

Le café Hafuch

Alors que les Mizhahi, conservateurs, restaient bloqués sur leur fameux café botz, les Ashkénazes ont continué sur leur lancée avec un troisième type de café, apparu un peu plus tard, le café Hafuch, qui signifie « opposé » ou « renversé ». Il se situe entre un cappuccino et un latte: un expresso avec beaucoup de lait. Pour un cappuccino, on verse d’abord le café puis le lait. En Israël on fait l’inverse : on commence par le lait chaud, puis on ajoute l’espresso par-dessus, ce qui crée un effet inversé (d’où le nom).

L’arrivée de l’espresso

Pendant longtemps, seuls trois cafés, Botz, Nes et Hafuch ont coexistés en Israël. Bref, que du mauvais et sans aucun raffinement.

Mais avec l’ouverture internationale fin des années 80, les Israéliens ont repensé leur rapport au café et adopté une culture plus occidentale : espresso, macchiato, américano, cappuccino… il y en a pour tous les goûts. Si bien qu’aujourd’hui, le niveau moyen est élevé : baristas formés, cafés de spécialité, petits torréfacteurs qui créent des blends raffinés.

Les Telaviviens, eux, ne jurent plus que par des cappuccino shiboleth (au lait d'avoine), des cafés kar et des cafés meforah. Pour un savoir plus, lisez notre article: "l'art de boire un café à Tel-Aviv".

Mais malgré cette sophistication, il demeure une constante : dans chaque cuisine israélienne, trône toujours une petite boîte de café instantané. Parce qu’au fond, le Nes, c’est le goût de la nostalgie.

Le Nescafé Elite, c’est bien plus qu’un café : c’est un monument national. Sa boîte rouge trône dans toutes les cuisines, des kibboutzim aux tours high-tech. Cette poudre brunâtre ? Ce n’est pas juste du café, c’est l’odeur des matins pressés, des pauses à l’armée, des réunions de famille où la cuillère tourne dans un gobelet en plastique. Même aujourd’hui, à l’ère des baristas tatoués et des lattés à l’avoine, il reste là, fidèle, comme un vieux copain qu’on ne peut pas quitter. Parce qu’en Israël, on peut aimer le hafuch arty… mais on garde toujours un petit pot de Nes dans le placard. Par tradition. Par nostalgie. Et parce qu’au fond, ça sent un peu la maison.

 

Shapira: le charme discret

Shapira, c’est l’un des quartiers les plus authentiques de la ville, encore épargné par le tourisme de masse. Ici, pas de monuments spectaculaires ni de sites incontournables, mais un charme discret qui séduit les voyageurs en quête d’authenticité. Ses petites maisons, ses ruelles colorées et sa vie locale offrent une parenthèse paisible, loin du tumulte du centre.

Idéal pour flâner, observer la vie de quartier et découvrir un visage plus intime, loin de “la ville qui ne dort jamais”.

Les origines du quartier

Le quartier de Shapira a été initialement fondé par Meir Getzel Shapira, un constructeur et entrepreneur qui a acheté des terrains dans la région et a participé à son développement au début des années 1920. Son initiative s'inscrivait dans le grand mouvement de construction qui a suivi la fondation de Tel-Aviv. Il a acheté les terres et y a construit des maisons pour la nouvelle vague de migrants, principalement des Juifs originaires de Géorgie et de la région du Caucase, une zone qui se situe à la frontière entre l'Europe de l'Est et l'Asie occidentale.

La maison rouge

Au 37, rue Yisrael Mesilant, vous trouverez une maison centenaire, la célèbre «Maison Rouge» construite à l’époque ottomane. Il s’agit d’une “maison-puit” c’est-à-dire d’un bâtiment constuit directement autour ou à promimité d’un puits d’eau. Elle permettait d’irriguer les vergers alentours et fût donc essentiel pour soutenir l'essor de l'industrie des agrumes à la fin du XIXème siècle. La maison a donc un intérêt historique.

Après des années d'abandon, la maison a été revitalisée ces dernières années par les habitants du quartier. Elle sert aujourd'hui d'espace artistique et culturel, visant à rassembler les différents populations du quartier. La maison propose des expositions d'art temporaires, des ateliers et des conférences sur divers sujets, et est une pièce maîtresse du festival annuel du Printemps de Shapira.

Gastronomie locale

Pour vraiment capter l’ambiance du quartier, le mieux est de le parcourir en faisant halte dans trois spots incontournables : 

  • Hanan Margilan : restaurant familial proposant une cuisine boukhare authentique. C’est l’épicentre du quartier.
  • Café Shapira : un lieu convivial au cœur d’un jardin communautaire, parfait pour un café, un brunch vegan ou un marché artisanal le vendredi.
  • Central Asia: si vous avez apprécié la cuisine géorgienne, terminez votre parcours dans la boulangerie-traiteur du quartier.

Et pour les amateurs de bourekas comme nous, la Bourekasiya Haïm (Mesilat Yesharim St 87) est une adresse incontournable. Présente dans le quartier depuis plus de 50 ans, cette échoppe iconique a su évoluer avec son temps : en plus des bourekas traditionnels, elle propose désormais des versions végétaliennes, sans produits laitiers ni œufs. Pour tout savoir sur ce petit en-cas israélien, lire notre article : Qu'est-ce qu'un boureka?

La dispute des deux derniers juifs afghans.

Découvrez la vidéo devenue virale racontant l'histoire d'Isaac et Zebulon, les deux deux derniers juifs d'Afganistan qui passent leurs journées à s'insulter. Ok, c'est vrai que cela n'a rien à voir avec les Juifs de Géorgie et le quartier Shapira. Mais c'est drôle quand même.

Neve Ofer / Abu Kabir

Abu Kabir (ou Abu Kebir) est un ancien village arabe fondé à l’époque ottomane, situé au sud de l’actuelle Tel-Aviv-Jaffa. Ce hameau, qui comptait autrefois des vergers et des habitations traditionnelles, a été progressivement intégré à l’expansion urbaine de Tel-Aviv au cours du XXᵉ siècle, perdant son autonomie pour devenir un quartier de la métropole moderne.

Les origines du quartier

Le village arabe a été constitué à l’origine par les Egyptiens. Ces derniers, emmenés par Ibrahim Pacha,  ont gouverné la région pendant quelques années au XIXème siècle (1830-1840) au détriment des Ottomans et ont décidé d’y installer des compatriotes. Ceux-ci venaient essentiellement du village égyptien de Tel el-Kabir, ce qui explique l’origine du nom du village Abu Kabir.

L’assassinat de l'écrivain Brenner

L’arrivée progressive des Juifs dans la région va provoquer de vives tensions entre Juifs et Arabes. L’écrivain Yossef Chaïm Brenner vivait alors dans le quartier d'Abu Kabir. Lorsque les émeutes arabes de 1921 ont éclaté, il a refusé de fuir malgré les avertissements. Le lendemain, lui et cinq de ses compagnons ont été sauvagement assassinés. Cinq corps abîmés furent retrouvés par les Britanniques, dont un démembré. Ils ont été enterré dans le cimetière de Trumpeldor. Le sixième corps n’a jamais été retrouvé.

Le basculement démographique

La guerre de 1948 va venir bouleverser les équilibres démographiques. Les heurts entre Arabes et Juifs aboutissent à la destruction du village et l’expulsion des premiers. Une plaque commémorative située Herzl St 155 commémore l’assaut du village par les membres de la Haganah.

Après la création de l’État d’Israël en 1948, la zone fut principalement utilisée comme camp de transit (ma’abara) où des milliers de nouveaux immigrants juifs posent leurs valises, souvent sous des tentes ou dans des baraquements précaires. On y installe également un jardin zoologique et botanique, qui servit de base à la future université de Tel-Aviv. Le campus d’Abu Kabir ouvrit en 1953 avec seulement 24 étudiants, devenant ainsi la deuxième université du pays après l’Université hébraïque de Jérusalem.

Au fil des années, ces installations disparurent progressivement. L’université déménagea vers le nord de Tel-Aviv, à Ramat Aviv, où elle compte aujourd’hui plus de 30 000 étudiants.

Que reste-t-il de cette époque ? Presque rien. Le village a laissé place au vaste parc HaHorshot, véritable œuvre d’art à ciel ouvert. Au détour des sentiers, on découvre encore quelques traces du passé : les vestiges d’anciennes maisons, dont une maison-puits, de jolis vergers, l’Institut médico-légal d’Abu Kabir, un fragment du jardin botanique et une église orthodoxe. Ce poumon vert, niché entre les immeubles, marque aujourd’hui le point de départ de Neve Ofer, un quartier quelconque du sud de Tel-Aviv.

Institut médico-légal d'Abu Kabir

C'est le seul institut en Israël autorisé à effectuer des autopsies dans les cas de décès non naturels. Il joue un rôle crucial dans les enquêtes criminelles et l'identification des victimes. Il a parfois été au centre de scandales. Ainsi, au début des années 2000, il fût révélé que l'Institut avait pratiqué des prélèvements d'organes, de tissus et de parties du corps (cornées, peau, valves cardiaques, os, etc.) sur des corps décédés, y compris ceux de soldats de Tsahal et de civils (juifs et non-juifs), sans le consentement préalable de leurs familles. Ces prélèvements étaient faits à des fins de recherche ou de transplantation. L’affaire a provoqué l’émoi dans l’opinion publique et la démission des responsables de l'Institut.

Les Croisés à Saint-Jean d’Acre

Imaginez-vous au cœur du Moyen Âge, à une époque où l’Europe chrétienne se lance dans de vastes expéditions militaires : les Croisades. Entre le VIIIᵉ et le XIIIᵉ siècle, des armées de chevaliers quittent leurs terres européennes pour reconquérir les lieux saints, arrachés aux musulmans. Parmi eux, un nom résonne encore : Godefroy de Bouillon. À la tête de ses chevaliers, il franchit mers et déserts pour atteindre Jérusalem et s’en emparer.

Le royaume de Jérusalem fut ainsi fondé en 1099 après la première croisade et la conquête de la Terre sainte. Jérusalem devint la capitale du royaume, et Saint-Jean-d'Acre devint par la suite la ville portuaire et la porte principale de la Terre sainte. Après la bataille de Hattin en 1187 et la défaite de l'armée croisée, le royaume fut conquis par Salah ad-Din, à la tête des armées musulmanes. Il régna sur Jérusalem et Saint-Jean-d'Acre pendant environ quatre ans. En 1191, après un siège de deux ans, le roi Richard Cœur de Lion, à la tête des armées chrétiennes, reprit Saint-Jean-d'Acre. Au cours de ce voyage, qui devint la troisième croisade, les chrétiens ne parvinrent pas à libérer Jérusalem et établirent leur nouveau royaume le long du littoral entre Tyr et Ashkelon. Saint-Jean-d'Acre, deuxième ville la plus importante du royaume croisé, devint la capitale du second royaume.

Ce sont les Mamelouks qui metteront un terme à la présence des Croisés en Terre Sainte. Après des combats intenses, ils chassent les chrétiens de la région au XIIIème siècle et intègrent la ville dans leur califat. Et pour empêcher toute tentative de reconquête, les Mamelouks rasent la ville. Pendant la majeure partie de leur règne, Akko est restée un port en ruine, à l’abandon.

Les trois grands ordres de Saint-Jean d'Acre

Les chevaliers croisés n'étaient pas de simples soldats. C'étaient des hommes de foi, souvent issus de la noblesse, prêts à tout pour défendre le christianisme, obtenir le pardon de leurs péchés… et parfois conquérir gloire et richesses. Mais derrière cette ferveur religieuse se cachait une organisation redoutable : les ordres militaires et religieux.

Trois grands ordres s’installèrent à Acre, véritables moines-soldats :

  • Les Hospitaliers étaient un ordre monastique militaire dédié aux soins des malades en Terre Sainte et à la sécurité des pèlerins qui affluaient vers les lieux saints. Leur emblème ? La croix blanche à huit pointes, symbole de pureté et de service. À Acre, leur quartier est une véritable forteresse : salles voûtées, souterrains, citernes, hôpital monumental. Aujourd’hui, les Salles des Chevaliers témoignent encore de leur grandeur.
  • Les Templiers, vêtus de blanc frappé d’une croix rouge, étaient les gardiens des routes, des trésors et des secrets. Leur forteresse à Acre dominait la mer, reliée au port par un tunnel secret.
  • Les Teutoniques, moins connus que les deux autres, n’en étaient pas moins redoutables. Nés dans les terres germaniques, ils apportent à Acre leur discipline et leur rigueur militaire. Leur mission : défendre les pèlerins et les territoires chrétiens, mais aussi affirmer la puissance germanique en Orient. des terres germaniques, disciplinés et stratèges. Leur croix noire sur fond blanc inspirait la crainte.

Chacun érigea son quartier fortifié, ses murailles, ses salles voûtées. Aujourd’hui encore, leurs traces sont visibles : les souterrains des Hospitaliers, les vastes salles des  Chevaliers, les forteresses qui dominaient la ville. De nombreux édifices ont été détruits par les Mamelouks puis ensevelis sous la nouvelle ville créé par les Ottomans. Mais des fouilles archéologiques par les autorités israéliennes les ont révélés.

Ces pierres racontent une histoire : celle d’une époque où la foi, la guerre et la quête d’aventure se mêlaient dans un même souffle. Acre, véritable carrefour des Croisades, garde encore la signature des chrétiens gravée dans ses murs.

L’Ordre des Templiers : entre Histoire et Mystère

Parmi les trois grands ordres des Croisades, les Templiers sont sans doute les plus fascinants. Leur nom résonne encore comme une énigme, enveloppée de secrets et de légendes.

On raconte qu’avant leur chute, ils auraient dissimulé un trésor colossal, à jamais perdu. Mais ce n’est pas tout : certaines histoires murmurent qu’ils auraient découvert – ou protégé – l’un des objets les plus sacrés de la chrétienté : le Saint Graal, la coupe utilisée par Jésus lors de la Cène. Était-ce un simple mythe ou une vérité soigneusement cachée ?

Ces récits, transmis à travers les siècles, ont nourri l’imaginaire collectif. Des films comme Indiana Jones aux romans tels que Da Vinci Code, en passant par les univers vidéoludiques comme Assassin’s Creed, tous ont contribué à entretenir le mystère.

Aujourd’hui encore, la question demeure : les Templiers étaient-ils de simples moines-soldats… ou les gardiens d’un secret capable de changer l’Histoire ?

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