La cérémonie de l’Indépendance a eu lieu à Tel-Aviv car Jérusalem était assiégée

La traduction en français de l'invitation:

L'administration populaire

Tel Aviv, 4 Eiyar 5708
13.5.1948

Adon Nichbad [Cher Monsieur],

Nous sommes honorés de vous adresser par la présente une invitation

À la session de
la Déclaration d'indépendance

Qui aura lieu le vendredi 5 Eiyar 5708 (14.5.1948) à 16 heures dans la salle du Musée (16 boulevard Rothschild).

Nous vous demandons de garder confidentiels le contenu de l’invitation ainsi que le lieu et l’heure de l’assemblée du Conseil.

Les invités sont priés d’arriver dans la salle à 15h30.

Très sincèrement,
Le Secrétariat

Le saviez-vous?

Selon un dicton bien connu, mettez deux Juifs ensembles et il en ressortira trois opinions.

Pour la déclaration d'indépendance, ce fût exactement pareil. La version finale de la Déclaration d'indépendance fut précédée de plusieurs projets. Il y a eu beaucoup de discussions pour aboutir à un texte final de 664 mots soigneusement choisis (8.000 pour la déclaration d'indépendance américaine) et convenant à toutes les sensibilités.

Des désaccords ont ainsi surgi au sein du comité de rédaction sur la question de savoir s'il fallait mentionner le « Dieu d'Israël » et la « Torah d'Israël » dans le texte de la déclaration. Les représentants des partis religieux qui ont formulé cette demande se sont heurtés à l'opposition des partis de gauche, qui considéraient l'inclusion de ces termes comme une coercition religieuse.

En fin de compte, il a été décidé d'utiliser les mots « placer notre confiance dans le 'Rocher d'Israël' », une expression qui pouvait être conforme aux principes religieux sans être perçue comme une coercition religieuse.

Au moment de la signature du document, le rabbin Yehuda Leib Fishman a préfacé sa signature avec les lettres hébraïques bet , ayin , zayin , hey , yud , initiales qui signifient « avec l'aide de Dieu, béni soit-Il».

Notes et brouillons de la Déclaration d'indépendance, rédigés au cours des dernières étapes de la rédaction du document

Golda Myerson

Golda Myerson est plus connue sous le nom de Golda Meir.

La seconde femme est Rachel (Kagan) Cohen, dirigeante de l'organisation féministe Wizo

Le saviez-vous?

Le vendredi 14 mai 1948, Ben Gourion était assis dans son bureau et revoyait le texte une dernière fois. Il lisait phrase par phrase à haute voix et s’entraînait à prononcer son discours.

Alors qu’il récitait le treizième paragraphe : « L’État d’Israël assurera une égalité complète [...] à tous ses habitants sans distinction de religion et de race », Paula, sa femme, qui l’écoutait depuis l’autre pièce, l’arrêta net.

Paul intervint : « Et de sexe » dit-elle.

Reconnaissant qu’elle avait raison, le texte fut modifié pour « assurer une égalité complète des droits sociaux et politiques à tous ses habitants sans distinction de religion, de race ou de sexe ».

David Ben Gourion, Chef du mouvement sioniste au moment de l’Indépendance

Le saviez-vous?

Comme il n'y avait pas de temps à perdre, la Déclaration a été lue sur une feuille polycopiéée et les 37 signataires  ont signé leur nom sur une feuille de parchemin vierge.

La version officielle de la Déclaration a été ultérieurement retravailllée par un artiste. Elle a été mise en page sous forme de rouleau et placée dans un coffret en argent.

Le rouleau est composé de trois parties. Les deux parties supérieures sont en papier parcheminé, tandis que la partie inférieure, contenant les signatures, est en véritable parchemin. Les trois parties ont été traitées et rendues identiques. Le rouleau est scellé à la cire et est orné d'un pompon en coton.

La Déclaration d'indépendance est conservée dans des conditions spéciales aux Archives de l'État d'Israël.

Trois individus sur la photo iconique ne portent pas de cravates

Le saviez-vous?

Les 37 signataires de la Déclaration de création d’Israël étaient les membres du Conseil national. Ils étaient les représentants des différents courants politiques de l'époque : des socialistes, des communistes, des révisionnistes, des capitalistes, des représenants des kibboutzim et des moshavim, des religieux, etc. Les 3 hommes qui ne portent pas de cravates sont les représentants des kibboutz.

David Ben Gourion et 24 autres personnes ont signé le parchemin lors de la déclaration de l’État ; 12 autres membres du Conseil du peuple (dont 11 qui étaient assiégés à Jérusalem et un autre qui se trouvait aux États-Unis) ont signé rétrospectivement. Une 38e signature apparaît mais n’a jamais été identifiée.

35 hommes et deux femmes ; 35 ashkénazes (principalement des Russes et des Polonais) et deux mizrahim (un séfarade et un yéménite ). Il y avait un seul signataire qui était né en Terre d’Israël et quelques-uns dont la langue maternelle était l’hébreu. » Le signataire le plus âgé avait 82 ans, le plus jeune n'avait pas encore 30 ans.

Trois signataires deviendront plus tard Premiers ministres, un président et quatorze autres ministres .

La guerre du houmous n’aura pas lieu !

La cuisine israélienne (qu’il ne faut pas confondre avec la cuisine juive) se divise en deux grandes catégories : la cuisine traditionnelle d’une part et la gastronomie (incarnée par les chefs israéliens de renommée mondiale comme le célèbre Yotam Ottolenghi) d’autre part.

Quelle est l'origine du houmous?

La cuisine israélienne traditionnelle est évidemment fortement influencée par les mets locaux et régionaux parmi lesquels le houmous. Une véritable institution en Israël. Selon un sondage mené par le quotidien israélien Haaretz, 93% des Israéliens mangeraient du houmous chaque semaine.

On peut faire de tout avec du houmous même de disputer. On se divise en Israël pour savoir la ville où l’on vous sert le meilleur des houmous : Jaffa, Tel-Aviv, Haïfa ou Jérusalem.

Affirmer, au détour d'une conversation, que le houmous (au même titre que le falafel) est un plat israélien, c'est également l’assurance d’entrer les deux pieds dans un champ de mines. Les pourfendeurs de l’Etat hébreu hurlent à l’appropriation culturelle, et certains parlent même de « mémoricide », ce qui laisse l’amateur de pois chiches un brin perplexe. C’est comme si l’on disait à un Français qu’il faisait de l’appropriation culturelle culinaire en mangeant des spaghettis à la sauce bolognaise !

Bref, dans la région c’est la guerre, chacun étant sommé de choisir son camp, même pour le houmous.

En réalité, la cuisine israélienne, comme toutes les autres cuisines du monde, se nourrit des influences multiples y compris, mais pas uniquement, de la cuisine du Moyen-Orient. L’autre plat traditionnel emblématique en Israël est d’ailleurs le Schnitzel.

Aussi, plutôt que de se lancer des pois chiches à la figure, nous rêvons que le houmous puisse un jour être l’un de ces petits dénominateurs communs permettant de rapprocher les Israéliens et les Palestiniens et, par delà, tous les autres peuples de la région. On imagine déjà d’une coupe du monde du houmous à Tel-Aviv avec des équipes palestiniennes, libanaises, israéliennes et égyptiennes. Et aussi pourquoi pas une équipe turque (mais bon eux, question houmous, ils jouent plutôt en deuxième division).

 

Comment déguster le houmous ?

Le houmous se déguste avec des oignons crus (bonjour l’haleine) et des pains pitas. Mais on peut aussi l’agrémenter autrement : avec des champignons, des fèves (foul), du shawarma, etc. Si vous passez un beau jour par Prague, allez manger dans le restaurant israélien Golem : on vous y servira un houmous avec du goulash !

 

La recette pour un houmous parfait

Le houmous est à la fois une recette simple et compliquée : ce plat n’est composé que de quelques ingrédients : purée de pois chiches, tahini (pâte de sésame), ail, citron et huile d’olive. Après c’est une question de qualité d’ingrédients et surtout de savoir-faire. Pour obtenir une purée de pois chiche bien crémeuse, le truc c’est de les mixer avec de l’eau glacée.

 

La route du houmous à Tel-Aviv

Les guinguettes proposant principalement du Houmous sont appelés « hummusiya » en hébreu (qui peut se traduire par « boui-boui à houmous » en français).

Notre route du houmous n’est pas un guide répertoriant les « meilleurs » houmous de la ville. Chaque Telavivien a son avis sur la question. Ce n'est donc pas la peine de demander. Essayez-les déjà tous.

Notre but est en revanche de vous faire voyager dans la région du Moyen-Orient sans sortir de Tel-Aviv. Tout un programme.

Qu'est-ce qu'un boreka?

  • a) Une boisson chaude épicée
  • b) Une pâtisserie salée
  • c) Un plat principal à base de riz
  • d) Un dessert sucré

La réponse

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