Les 12 signes du zodiaques

C'est le côté artistique de la ville.

On trouve les signes du zodiac à 4 endroits de la ville

  • le pont sur lequel vous êtes actuellement
  • Sur une mosaïque (à coté du pont)
  • la fontaine
  • Le nom de ruelles étroites

Le saviez-vous?

Les signes du zodiaque sont au nombre de douze et sont liés à la période de naissance d’une personne. Ils sont censés influencer leur personnalité et leur comportement. Chaque signe est associé à un élément - feu, terre, air ou eau - qui lui confère des caractéristiques spécifiques. Voici une brève description de chaque signe du zodiaque :

  1. Bélier (21 mars - 20 avril) : C’est un signe d’énergie et d’enthousiasme. Le bélier fait preuve d’initiative, d’audace et d’ambition. Il est indépendant, direct et fait preuve de combativité.
  2. Taureau (21 avril - 20 mai) : Le taureau est le signe le plus stable du zodiaque. Il est prudent, timide et travailleur.
  3. Gémeaux (21 mai - 21 juin) : C’est un signe de communication, compréhension et adaptation.
  4. Cancer (22 juin - 22 juillet) : Le Cancer est sensible.
  5. Lion (23 juillet - 22 août) : Le Lion est ambitieux.
  6. Vierge (23 août - 22 septembre) : La Vierge est prudente.
  7. Balance (23 septembre - 22 octobre) : La Balance est équilibrée.
  8. Scorpion (23 octobre - 22 novembre) : Le Scorpion est passionné.
  9. Sagittaire (23 novembre - 21 décembre) : Le Sagittaire est aventureux.
  10. Capricorne (22 décembre - 20 janvier) : Le Capricorne est prudent.
  11. Verseau (21 janvier - 18 février) : Le Verseau est innovant.
  12. Poissons (19 février - 20 mars) : Les Poissons sont intuitifs.

Napoléon Bonaparte.

Au cours de sa campagne de Syrie, Napoléon et son armée assiègent la ville de Jaffa. Après quelques jours de siège, Bonaparte décide d'envoyer un émissaire pour demander la reddition des assiégés ottomans. Pour toute réponse, ledit émissaire est décapité, sa tête brandie en haut des remparts !!

Bonaparte ordonne alors l'assaut de la ville. Une division française trouve par hasard un souterrain et toute une division y entre pour se retrouver au centre-ville. Une autre division pénètre dans la ville via une brèche réalisée par l'artillerie dans la muraille. Les combats sont rudes et se font au corps à corps.

Finalement la ville tombe aux mains des français et les 3.000 prisonniers ottomans seront tous exécutés sur ordre de Napoléon.

Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa

La prise de Jaffa, le 7 mars 1799, et sa violente mise à sac par l'armée française, sont rapidement suivies par l'aggravation d'une épidémie de peste bubonique causé par le manque d’hygiène, qui va décimer l'armée commandée par Napoléon Bonaparte.

Il existe un tableau très célèbre racontant l'épopée de Napoléon à Jaffa peint par Antoine-Jean Gros (le tableau de 7m sur 5 est exposé à Paris au Louvre).

Explication du tableau

Le peintre magnifie le courage de Napoléon qui avance au milieu des soldats contaminés et touche même les plaies de l'un d'entre eux. Ce geste fait référence à la tradition des rois de France qui étaient censés guérir les écrouelles en les touchant (les écrouelles sont des abcès d'origine tuberculeuse atteignant les ganglions du cou).

Le rite, dont la tradition remonte au XIe siècle, se déroulait ainsi, le roi touchait les malades de ses mains en prononçant la formule : «Le roi te touche, Dieu te guérit».

Le tableau met en valeur Bonaparte au centre, dans la lumière, alors que les côtés sont dans la pénombre, son geste est déjà celui d’un souverain et les malades se tournent vers lui en l’implorant.

Description du tableau

La scène se passe sous les arcades d’un mosquée (on y voit sa cour et son minaret) reconvertie en hôpital de campagne. En arrière-plan, il y a les murailles de la ville de Jaffa dont une tour présente une brèche, tandis qu’un drapeau français démesuré flotte au-dessus.

  • À gauche, on trouve un homme habillé à la manière orientale distribue du pain, aidé par un serviteur qui porte un panier. Derrière eux, deux noirs en livrée portent un brancard.
  • Sur la droite, Bonaparte, l'air calme et bienveillant touche des doigts de sa main gauche dégantée les pustules d’un soldat debout, à demi vêtu d’un drap. Desgenettes, le médecin en chef de l’armée, surveille attentivement le général tandis qu’un soldat cherche à écarter la main de Bonaparte pour lui éviter la contagion. Cela illustre la méconnaissance au 19ème siècle de la maladie et des mécanismes de la contagion de la peste bubonique (notamment par les puces). Toucher à main nue un bubon n’est pas particulièrement risqué.

Analyse du tableau

  • Le geste médical est un peu plus à droite du tableau, il est inchangé depuis au moins le Moyen Âge : c'est l'incision des bubons opérée par le vieux médecin, pour s'en faire écouler le pus, ce qui est inefficace en termes de traitement, et affaiblit le malade. Le médecin essuie la lame qui va servir à inciser. L'assistant du médecin soutient et bloque le malade pendant l'opération.
  • A droite un autre soldat, entièrement nu, soutenu par un jeune Arabe, est pansé par un médecin turc. Un officier, les yeux bandés car il est atteint d’une ophtalmie en plus de la peste, s’approche à tâtons en s’appuyant sur une colonne. Depuis leur arrivée en Égypte en juillet 1798, les Français sont nombreux à être touchés par des troubles graves aux yeux dus au sable, à la poussière et à la lumière du soleil.
  • Au premier plan, un malade agonise sur les genoux de Masclet, jeune chirurgien militaire lui-même atteint par la maladie. Derrière le général, deux officiers français apparaissent effrayés par la contagion : l’un se protège la bouche avec son mouchoir tandis que l’autre s’éloigne. L'officier qui protège sa bouche et son nez n'a pas une attitude totalement infondée : certains cas de peste bubonique peuvent évoluer en peste pulmonaire, avec un risque très élevé de contagion par les aérosols émis par la toux des malades.

L’orange est le fruit qui caractérise Jaffa

La région côtière était pendant 150 ans un endroit où il y avait beaucoup de malaria en raison des marécages.

Les pionniers juifs au siècle dernier ont installé des pompes pour drainer les marécages et pomper l’eau fraîche pour leurs vergers. Jaffa devient finalement le plus important port pour l’exportation d’agrumes.

Le saviez-vous?

Les fruits, comme tant d'autres choses, font l'objet d'un véritable combat politique dans la région.

Le label israélien "oranges de Jaffa" est devenu une marque internationale reonnu dans le monde entier. Pourtant, il n'y a plus d'orangeraies à Jaffa. Les oranges sont donc produites partout en Israël (et même ailleurs comme en Afrique du Sud) sauf à Jaffa !!

Ces oranges sont en réalité l'un des symboles iconiques des débuts du sionisme: le travail des nouveaux pionniers qui transformèrent une terre aride en une terre fertile. Ce qui fait enrager les Palestiniens.

La pastéque est, elle, devenue, au fil du temps le symbole des Palestiniens (couleurs identiques au drapeau national). Ce qui fait enrager les Israéliens qui aiment bien en manger.

L’affaire Lillehammer

Le Mossad, célèbre agence d'espionnage, s'est taillé une réputation internationale à partir des années '60. Avec des exploits qui semblent tout droit sortis d'un scénario de film, comme la capture du tristement célèbre Eichmann, le sauvetage héroïque des communautés juives du Yémen et d'Éthiopie, sans oublier les opérations d'élimination ciblée de scientifiques impliqués dans le programme nucléaire iranien. Même l'espionnage sur le sol américain n'a pas échappé à leur panoplie (pensez à l'affaire Jonathan Pollard). Et qui pourrait oublier cette épopée des masques durant la pandémie de Covid ? Israël, dans un tour de force orchestré par le Mossad et armé de valises remplies de dollars, a réussi à réquisitionner des cargaisons de masques directement sur le tarmac d'un aéroport asiatique.

Cependant, même les meilleurs ont leurs jours sans. C’est le cas de ce que l’ on appelle aujourd’hui l'affaire Lillehammer.

Opération « Colère de Dieu »

L'ouverture de ce récit tragique se situe lors du drame survenu aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, où des athlètes israéliens furent sauvagement assassinés. En réaction, l'opération "Colère de Dieu", approuvée par Golda Meir et confiée aux agents du Mossad, avait pour mission de localiser et neutraliser les auteurs de cet acte odieux. Les agents du Mossad, avec une précision chirurgicale, ont mené des opérations clandestines pour éliminer ces terroristes, un par un.

C'est dans ce contexte que les services secrets israéliens reçoivent un tuyau : Ali Hassa Salameh, le cerveau derrière l'organisation « Septembre Noir » et architecte de la prise d'otages, serait caché en Norvège, précisément dans la paisible ville côtière de Lillehammer.

La bavure

Le Mossad orchestre alors une opération secrète pour, comme on dit dans le jargon, « neutraliser l’individu ». Imaginez la scène : 15 agents, chacun maître dans l'art du déguisement, convergent vers la paisible bourgade de Lillehammer. Ils louent discrètement une cachette et une voiture, effectuent des repérages dignes de professionnels. Puis, le jour J, tel un coup de théâtre, deux agents surgissent de leur véhicule, abattent la cible avec une précision chirurgicale (13 balles !!) et s'évanouissent dans la nature. La mission, rondement menée, est un succès.

Mais, le lendemain, le Mossad apprend par les journaux que ses agents ont abattu la mauvaise personne ! Ils ont tué un serveur d’origine marocaine dénommé Ahmed Bouchiki qui n’avait aucun lien avec l’organisation terroriste !

Dans une série d'erreurs dignes cette fois d'un film de comédie, deux agents israéliens se font prendre après avoir utilisé leur véritable identité pour louer une voiture, ce qui est à peu près aussi discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Interrogé par la police norvégienne, Dan Abrel, l'un des agents, révèle sans détour l'adresse de leur cachette. La police y trouve cinq autres agents, y compris la fameuse espionne Sylvia Rafael. Tous les sept sont jugés et reçoivent des peines de prison, mais grâce à une intervention diplomatique habile, ils sont libérés, sauf Sylvia Rafael qui passe deux ans derrière les barreaux.

Israël n'a jamais reconnu sa responsabilité dans l'assassinat erroné de Bouchiki, mais après une longue campagne judiciaire menée par sa famille, il a finalement accepté en 1996 de les indemniser pour sa mort. Le frère cadet d'Ahmed Bouchiki, Chico, est devenu membre fondateur du groupe de musique Gipsy Kings. Il est envoyé de l'UNESCO pour la paix et s'est produit en Israël.

La morale de cette histoire

Le vrai Salameh sera finalement assassiné au moyen d’une voiture piégée, à Beyrouth en 1979 par le Mossad. Et le dernier terroriste impliqué dans la mort des athlètes israéliens sera, lui, liquidé en 1990, plus de 18 ans après l’attaque.

Pour le Mossad, la vengeance est un plat qui se mange froid.

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